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Un nouveau chapitre de la Bible vient d’être découvert grâce à la science

Un chapitre caché de la Bible vient d’être exhumé sous un manuscrit géorgien vieux de plus d’un millénaire.

Dissimulé depuis un millénaire et demi, un nouveau chapitre de la Bible vient d’être exhumé grâce à la science. Une découverte inédite et à la valeur inestimable, cachée dans un manuscrit d’histoires et d’hymnes chrétiens géorgiens anciens de la bibliothèque du Vatican. Selon The Independent, cette traduction cachée de l’Évangile selon Matthieu aurait été dissimulée sous trois couches de texte, avant d’être entreposée au Saint-Siège pendant des siècles.

Pas de complot sacré à l’horizon

Derrière le caractère inédit de cette découverte, il ne faut pourtant pas s’attendre à un complot à la Da Vinci Code. À l’époque, les supports d’écriture étaient rares, et chers. Il n’était donc pas rare de gratter la surface des parchemins vélins (de la peau de veaux mort-nés) pour réécrire un nouveau texte par-dessus. Cette technique baptisée palimpseste était très très populaire au Moyen-âge, mais son origine remonte à des époques bien antérieures.

Le manuscrit en question ne comporte d’ailleurs pas que des traductions anciennes bibliques, puisque la page comporte au moins trois textes différents, rédigés en syriaque, grec, et géorgien.

Une découverte majeure

C’est en utilisant des rayons UV que les chercheurs de l’institut de recherches médiévales de l’Académie des sciences autrichienne sont finalement parvenus à isoler ce qui s’apparente à un nouveau passage de la Bible. Une découverte fortuite, qui permet de mieux comprendre le texte final de l’Évangile selon Matthieu.

Rédigée en syriaque ancien, cette nouvelle version se différencie notamment des traductions grecques de la Bible, en ajoutant certains détails sur les premiers versets du chapitre 11 et 12. La preuve estime l’un des chercheurs à l’origine de cette découverte que “le texte de l’Évangile est différent du texte standard de l’Évangile tel que nous le connaissons aujourd’hui“.

Si l’on se fie au texte grec Apophthegmata patrum rédigé sur la couche la plus ancienne du palimpseste, le manuscrit syriaque daterait du début du VIe siècle. La traduction complète du document n’a pas encore été rendue publique, mais le texte pourrait s’imposer comme l’une des découvertes les plus importantes de ces dernières années concernant les Écritures saintes.

À ce jour, il n’existait en effet que deux manuscrits dans le monde contenant une traduction syriaque de la Bible. Ce dialecte d’araméen oriental apparu au XIIe siècle avant notre ère dans l’actuelle Turquie offre pourtant une datation approximative qui se situe parmi les plus vieilles traductions connues.

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4 commentaires
  1. @henuel : le figaro, comme souvent se trompe , car il joue sur les mots.

    Le texte est bien nouveau sans aucun doute car il est écrit dans la langue la plus ancienne, et cette traduction permet de voir qu’il y a des différences avec la traduction plus moderne…

    L erreur du figaro est de ne pas comprendre que le texte d origine, lui , n existe plus (ou n a jamais existé selon qu on est croyant ou non).

    On retrouve donc des retranscriptions du même textes, mais qui disent des choses différentes… On a bien trouve un nouvelle retranscription inconnue jusqu alors, c est donc un nouveau chapitre (puisqu il diffère de son autre traduction)

  2. D’autant que le Figaro nous indique une traduction exceptionnelle :
    Les disciples de Jésus traversent un champs de Blé et et se nourrissent des épis de Maïs.

    Serait-ce un nouveau miracle ? D’autant que le Maïs est originaire du Mexique et ramené du nouveau monde par les conquistadors.

    Ou alors le journaliste du Figaro devrait mieux vérifier ses sources?

Les commentaires sont fermés.

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