Spike, le futur assistant personnel à quatre pattes des voitures Mini

Durant le salon de l’auto qui va se tenir d’ici la fin du mois à Shanghaï, Mini va présenter un nouveau concept-car Aceman. L’attraction sera tout autant à l’extérieur du véhicule qu’à l’intérieur de l’habitacle. Le constructeur automobile, propriété du géant BMW, a en effet intégré un écran OLED tactile rond, un format original par rapport à ce que l’on peut trouver partout ailleurs. Mais Mini ne s’est pas arrêté en si bon chemin, l’entreprise a aussi développé un assistant personnel bien particulier !

Quatre pattes et du caractère

Spike est un bulldog, ce qui n’étonnera personne au vu de la nationalité britannique de Mini. Le constructeur, qui utilise régulièrement (mais discrètement) cette mascotte depuis 2001, en a créé une version virtuelle visiblement très active, comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous. « Ce n’est pas simplement une expérience de design », explique Olivier Heilmer, le patron du design chez Mini. « [Spike] va devenir un compagnon plein de caractère pour l’expérience utilisateur », ajoute-t-il.

Si l’assistant virtuel à quatre pattes fera son apparition officielle à Shanghaï, Mini veut en effet l’intégrer dans ses futurs modèles de série, notamment la Countryman 2023, la Mini Cooper 2024 et le crossover SUV Aceman prévu en 2025. À l’heure actuelle cependant, on ignore les fonctions occupées par Spike, si ce n’est de distraire le conducteur avec ses animations. Ça ne fait pas de doute que le constructeur va devoir réduire cette agitation car au volant, on doit rester les yeux rivés sur la route…

Mini se contente de dire pour le moment que Spike fournira « plusieurs formes de support ». Le fantôme de Clippy, l’ancêtre des assistants omniprésents (et pas très utiles), flotte au dessus de cette nouveauté ! L’entreprise va devoir convaincre de l’intérêt d’un tel développement. Au-delà de l’anecdote, Spike marque aussi la volonté des constructeurs automobiles de créer des expériences uniques sur le tableau de bord de leurs véhicules.

Les automobilistes ont en effet tendance à bouder les systèmes de divertissement conçus par les fabricants au profit de leurs smartphones et notamment CarPlay et Android Auto. Ce sont Apple et Google qui sont actuellement les véritables « compagnons » de route des conducteurs, ce qui prive les constructeurs de la manne des données et des abonnements à des services en ligne. Il faut donc prévoir dans les prochaines années une multiplication des fonctions développées en interne pour séduire les propriétaires de voitures et pour les empêcher de connecter leur smartphone sur les écrans du véhicule.

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