Dans une vidéo de cinq minutes partagée sur ses réseaux sociaux, l’entreprise montre son vaisseau Starship en orbite autour de Mars. Si l’ensemble BFR (big Falcon Rocket) n’a pas encore pris son envol, SpaceX pense déjà à la suite et aux missions martiennes futures.
Le Starship est un vaisseau spatial construit par SpaceX pour se rendre sur la Lune et sur Mars. Il devrait être utilisé dans le programme Artemis en tant qu’atterrisseur lunaire. SpaceX avait remporté il y a deux ans le contrat du HLS (Human Landing System) lui offrant le droit de se rendre sur notre satellite avec l’agence spatiale américaine dans quelques années.
Si cette mission risque de marquer le début de l’exploration spatiale à bord de cet appareil, SpaceX sait très bien que ce ne sera qu’un commencement. L’entreprise, tout comme son fondateur Elon Musk, n’a qu’un objectif en tête, Mars. La planète rouge fait rêver Musk depuis sa tendre enfance et il a déjà reconnu vouloir finir ses jours sur cette planète lointaine de plusieurs millions de kilomètres de la Terre.
Aujourd’hui le voyage jusqu’à Mars prendrait environ 3 ans. Un temps très long qui pose de nombreuses questions, notamment sur la façon dont le corps des astronautes va réussir à s’adapter. Lors de missions longues dans l’ISS (6 mois), les astronautes ont beaucoup de mal à marcher ou à se déplacer seuls lors de leur retour sur Terre.
Une incapacité physique qui risque d’être encore plus grande après un voyage de trois ans dans le vide absolu de l’espace. Afin de lutter contre ce problème, SpaceX et la NASA travaillent à la création d’une gravité artificielle à l’intérieur du vaisseau. Pour l’heure ces idées sont encore en cours de réflexion et les missions lunaires dans les prochaines années devraient servir de tests grandeur nature pour plusieurs de ces solutions.
Starship : enfin un lancement ?
En publiant cette vidéo, SpaceX fait aussi monter la pression autour de son vaisseau Starship. D’ici quelques semaines il devrait prendre les airs pour la première fois et tenter de rejoindre l’orbite. CE vol de qualification est demandé par la NASA pour valider l’utilisation du Starship dans le programme de retour lunaire Artemis.
Il y a de longs mois, l’entreprise basée à Boca Chica au Texas avait déjà fait voler le Starship seul (sans son booster Super Heavy) pour un vol de démonstration à 10 kilomètres d’altitude. L’objectif de ces missions de démonstration était avant tout de tester la capacité du Starship à retomber sur ces pieds sans exploser lors du retour au sol.
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