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La viande du futur pourrait être imprimée à base de plastique

Un peu gluant mais pas appétissant…

Après la viande imprimée à partir de cellules souches et la fausse viande à base de soja, une start-up propose désormais de fabriquer les produits carnés à base de… plastique. L’idée semble tout droit sortie de L’Aile ou la cuisse, mais elle est pourtant on ne peut plus sérieuse.

Fondée en 2016, la société américaine Beehex s’est spécialisée dans un nouveau type d’industrie agroalimentaire. Grâce à une bactérie de synthèse, elle assure être désormais capable de transformer les déchets plastiques en biomasse comestible, propre à la consommation humaine. L’idée revient aux équipes de l’ingénieur Anjan Contractor, qui collabore également avec la Nasa. Grâce à un “un bioréacteur, qui contient des bactéries très spécifiques“, les déchets plastiques réduits en fins copeaux sont finalement transformés en steak.

Un steak en plastique, vraiment ?

Si la solution proposée par Beehex a le mérite d’être innovante, elle n’est pas franchement appétissante. En utilisant des bactéries mangeuses de plastique développées par un laboratoire de l’université technologique du Michigan, la start-up assure pourtant une décomposition rapide du plastique, qui va être grignoté par les micro-organismes. Au bout de la chaîne, les scientifiques peuvent alors récupérer des cellules microbiennes organiques et comestibles, qui pourront ensuite être imprimées en 3D et réassemblées, pour devenir un substrat de viande.

Une solution pour les astronautes

Présentés en janvier dernier à l’occasion du CES 2023, les steaks en plastique de Beehex sont d’abord destinés aux astronautes. À terme, ces derniers pourraient utiliser le processus de fabrication de l’entreprise pour imprimer eux-mêmes leur viande lorsqu’ils sont en expédition spatiale. Le tout à partir de déchets plastiques, et potentiellement d’autres résidus alimentaires, comme des épluchures de légumes ou des arômes.

Car c’est bien là tout l’intérêt de la technologie promise par Beehex : en plus de réutiliser des déchets plastiques, la marque veut aussi recycler l’ensemble des produits organiques qui pourraient encombrer les astronautes pendant leurs voyages spatiaux. Un procédé qui permettra non seulement de créer toute une variété de goûts et de textures, pour des rendus croquants ou plus moelleux, qui recréeront la sensation de tout un panel d’aliments différents.

La viande n’est d’ailleurs pas la seule à se profiler dans le viseur de l’entreprise. À terme, Beehex espère aussi être en mesure de reproduire des plats plus complexes, et même des desserts.

Et sur Terre ?

Reste que si l’idée pourrait révolutionner les voyages spatiaux, elle n’est pas dénuée d’intérêt pour le commun des mortels qui restera les deux pieds sur Terre. L’impression de viande à partir de déchets pourrait non seulement sonner comme une solution à la prolifération des plastiques, mais aussi réduire l’impact écologique de la production carnée. Dans certaines situations précises comme les catastrophes naturelles ou les zones de guerre, ce type d’innovations pourrait grandement faciliter le travail des ONG présentes sur place par exemple.

Reste que pour le grand public, il faudra sans doute réussir dans un premier temps, à dépasser l’appréhension liée à l’idée de manger du plastique.

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2 commentaires
  1. vue l’article, celui qui l’a écrit n’a rien compris, on mange pas du plastique.
    une cellule mange du plastique et ces cette cellule la qu’on mange.

    c’est comme dire qu’on mange de l’herbe car la vache a manger de l’herbe avant quelle meure.

Les commentaires sont fermés.

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