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Les influenceurs ne pourront plus vendre n’importe quoi

Sur les réseaux sociaux, les influenceurs ne pourront plus vendre n’importe quoi, est c’est une bonne nouvelle.

Exit les thés laxatifs, les pilules destinées à raffermir l’intérieur du vagin et les bons plans CPF douteux. Ce lundi 13 mars 2023, le gouvernement français a annoncé qu’il allait présenter un nouveau plan d’action visant à mieux réglementer l’activité des influenceurs en ligne. Objectif : encadrer plus strictement les placements de produits, afin de mieux protéger les consommateurs et les consommatrices.

Fini le Far West des placements foireux

Depuis l’avènement des agences dédiées au début des années 2015, les influenceurs ont outrepassé bon nombre de considérations morales en matière de placements de produits. Dropshiping, contrefaçon, services illégaux ou carrément dangereux… la liste est longue. Il faut dire qu’à l’époque, le marché de l’influence n’avait aucun cadre juridique. C’est avec son développement qu’un cadre légal balbutiant est apparu.

Parmi les premières sanctions, on se rappelle notamment celle prononcée par la DGCCRF contre l’ancienne candidate de télé-réalité Nabilla Benattia-Vergara, après que la jeune femme ait fait la promotion du Bitcoin, sans informer les internautes qu’il s’agissait d’une publicité rémunérée. Trois ans après la vidéo parue sur Snapchat, c’est une sanction amende de 20 000€ qui avait été prononcée, ouvrant la voie à une série de condamnations liées au domaine de l’influence.

Pérenniser l’influence en l’encadrant

L’idée derrière ce nouveau projet n’est pas de “stigmatiser” les influenceurs assure Bruno Le Maire, mais au contraire de les “protéger”, et surtout de “protéger les consommateurs français“, régulièrement confrontés à des “dérives inacceptables“.

À l’heure actuelle sur Instagram, 10,5 millions d’utilisateurs et utilisatrices de la plateforme sont considérés comme des influenceurs parce qu’ils possèdent plus de 1000 abonnés, rapportait une étude réalisée l’année dernière. Le chiffre a sans doute été revu à la hausse depuis, ne serait-ce qu’avec l’explosion de TikTok qui compte de plus en plus de créateurs et de créatrices de contenu.

Pour le gouvernement, il est nécessaire de théoriser une bonne fois pour toutes la définition légale de l’influenceur, de son agent, mais aussi d’encadrer plus précisément ses obligations contractuelles. Comme à la télévision ou dans les médias traditionnels, il sera bientôt interdit de promouvoir certains produits. Un label certifiant la responsabilité d’un créateur de contenus est également envisagé à l’avenir.

Il faut dire que les chiffres sont effarants : en janvier dernier, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a constaté des “anomalies” auprès de 60 % des influenceurs contrôlés, qui “ne respectaient pas la réglementation sur la publicité et les droits des consommateurs“. Plus grave encore, “la totalité des influenceurs [contrôlés] ne respectait pas les règles relatives à la transparence du caractère commercial de leurs publications“.

Les placements de produits ne rapportent plus autant

Reste qu’en France comme à l’étranger, l’influence souffre encore d’un flou juridique de plus en plus décrié. Les actions collectives ou individuelles contre les créateurs et créatrices de contenu se multiplient, et même la papesse du milieu Magalie Berdah s’est retrouvée au cœur d’un improbable imbroglio mêlant le rappeur Booba, des injections illégales et une smartwatch de contrefaçon.

Face à un public de plus en plus conscient de leurs agissements, les influenceurs ont tout à gagner à stopper leurs dérives. Rappelons que c’est principalement grâce à l’engagement de sa communauté qu’un créateur de contenu gagne de l’argent. En décidant de faire la promotion de produits contrefaits ou frauduleux, ces derniers ont beaucoup à perdre, à commencer par la confiance de leurs followers.

Rien d’étonnant finalement à ce que les placements de produits soient en nette perte de vitesse depuis quelques mois. Sur les stories des candidats de télé-réalité, les propositions de bookings (prestations rémunérées lors de soirées ou évènements) se multiplient. Désormais, même les plus gros influenceurs français proposent d’animer vos soirées privées. Une situation qui n’était pas arrivée depuis près de 10 ans, à l’époque justement où les placements de produits n’existaient pas encore.

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3 commentaires
  1. “Parmi les premières sanctions, on se rappelle notamment celle prononcée par la DGCCRF contre l’ancienne candidate de télé-réalité Nabilla Benattia-Vergara, après que la jeune femme ait fait la promotion du Bitcoin”

    Elle n’a jamais parlé du bitcoin. De plus, qui la paierai pour faire la promotion du bitcoin ? C’est comme si quelqu’un lui demandait de faire la promotion de l’Euro ou du dollar. C’est une monnaie qui n’appartient à personne. (Encore moins que l’euro et du dollar justement)
    L’article qui est joint parle de la promotion d’une “shitcoin”. Ce qui n’a strictement aucun rapport.

  2. Le terme influenceur m a tjs fait sourire , des pots de chambres qui tentent de nous faire croire que le produit truc machin est top…

    Car toutes personnes ayant plus de jugeote qu une moule bouchot a maree basse zappe ces andouilles.

    Apres martine a la plage nabilla vend des semi remorques 🙄

  3. Mais oui Lucas tu as raison bien sûr que tout ça n’est absolument pas la même chose et qu’il y a beaucoup de de différences entre les diverses crypto c’est clair certaines sont moins absurdes que d’autres c’est ça ? hahahahaha!

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