Le groupe Meta est sur le point de licencier 10 000 personnes dans son projet de restructuration. C’est la deuxième fois en quelques mois que le groupe en vient à des licenciements massifs. Dans un long message posté sur son compte Facebook, Mark Zuckerberg explique les modalités de ces départs. Il mentionne également les secteurs qui seront les plus touchés. Les équipes de recrutement semblent être les plus durement touchées.
« Dans l’ensemble, nous prévoyons de réduire la taille de notre équipe d’environ 10 000 personnes et de fermer environ 5000 postes vacants supplémentaires que nous n’avons pas encore pourvus ». Ce nouveau coup d’arrêt pour le groupe Meta fait suite à un premier licenciement de 11 000 personnes en fin d’année dernière.
Une année de « restructuration » pour Meta
Au total, 21 000 employés vont être concernés par ce licenciement massif. Zuckerberg assure que cette « restructuration » historique est nécessaire et que les coupes « très dures » vont permettre d’assainir le modèle économique du groupe. D’un autre côté, Meta dépense aujourd’hui sans compter, ou presque, dans son projet de métavers.
Depuis près de trois ans, des équipes travaillent sans relâche à la réalisation de ce nouveau projet. Selon Zuckerberg, qui est convaincu du bien-fondé de son idée, le monde « le remerciera » dans quelques années, une fois que le métavers sera terminé. Loin de faire l’unanimité, le PDG de Facebook s’est déjà fait rappeler à l’ordre par ses investisseurs lors d’un des derniers conseils d’administration de l’entreprise.
Les GAFA toutes (ou presque) touchées
Dans son malheur, Meta peut se rassurer en se disant qu’elle n’est pas la seule entreprise touchée par les licenciements. Presque tous les GAFA sont concernés. Pour l’heure, seul Apple arrive à passer entre les gouttes de la crise. Avec l’inflation qui atteint des niveaux records, Amazon et Google ont dû mettre en place des plans de licenciement.
Le géant de l’e-commerce compte supprimer 18 000 postes dans les prochains mois. Du côté de Google, les licenciements devraient concerner 12 000 salariés, soit près de 5 % de l’entreprise. Cette crise globale s’explique notamment par les conséquences économiques à retardement de la pandémie ainsi que l’inflation galopante de ces derniers mois.
La pénurie de composants semble avoir marqué à contretemps le monde des nouvelles technologies. Au cas par cas, des choix d’investissement discutables peuvent être l’origine de certaines difficultés financières. En ce qui concerne Meta, c’est plus de 21 milliards de dollars qui ont été dépensés dans son projet de métavers, sans que ce dernier soit (pour l’heure) une grande réussite.
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