Après avoir introduit la notion de “vie privée” chez les mineurs surexposés aux réseaux sociaux, l’Assemblée nationale vient d’adopter à l’unanimité une série de mesures destinée à protéger les moins de six ans des effets néfastes des écrans. Porté par la députée Caroline Janvier (Renaissance), le projet a été soutenu par le gouvernement, et se base sur un constat plutôt alarmant : en 2022, les enfants de moins de deux ans ont passé 3h11 chaque jour devant un écran. Une moyenne qui s’accroît avec l’âge, et qui alerte les professionnels de santé et de la petite enfance.
Pas d’écran avant 3 ans
Officiellement, il est recommandé de ne pas exposer ses enfants aux écrans avant l’âge de trois ans. Cette limite d’âge, avant laquelle le cerveau des bambins est encore en pleine construction n’est pas toujours respectée par les parents. La principale mesure de la loi votée en début de semaine à l’Assemblée consiste à ajouter un nouveau chapitre dans le Code de la santé publique, afin de mieux former les adultes – et notamment les professionnels – aux dangers liées à cette surexposition précoce.
Pour être totalement adopté, le texte devra encore passer par la validation du Sénat. Concrètement, son application obligerait les structures accueillant les enfants à mettre en place des mesures plus restrictives concernant leur accès aux écrans. Sur proposition du parti EELV, des rendez-vous médico-pédagogiques avec les parents permettraient aussi de faire régulièrement le point sur le temps d’écran, tout en offrant aux médecins un créneau dédié pour sensibiliser aux risques sanitaires liés à une exposition excessive. Des recommandations devraient aussi être ajoutées au carnet de santé.
Sur les emballages de tablettes, d’ordinateurs et de smartphones, mais aussi dans les vidéos publicitaires pour ces produits, des avertissements seront également ajoutés, comme c’est déjà le cas pour l’alcool ou la cigarette par exemple.
“Sensibiliser au bon usage des écrans”
Cette proposition de loi, qui semble bien partie pour être appliquées dans les mois à venir, n’est “technophobe ni injonctive“, assure Caroline Janvier. Elle espère davantage s’imposer comme un levier de sensibilisation auprès des plus jeunes, et surtout de leurs parents. Malgré un soutien général, plusieurs élus ont toutefois regretté que le texte ne concerne que moins de six ans.
D’autres propositions ont cependant été adoptées concernant l’exposition des mineurs aux réseaux sociaux. L’Assemblée a validé en première lecture l’obligation pour TikTok, Snapchat ou Instagram de vérifier l’âge de leurs utilisateurs, mais aussi la mise en place d’un accord parental obligatoire pour l’inscription des moins de 15 ans sur une plateforme.
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Bien on en est rendu à faire des lois tout les 4 matins pour l’éducation des mômes parce que les parents sont totalement à l’ouest…
Complétement fou.
A 2 ans c’est beaucoup trop tôt. Même pour les dessin animés pour mon fils on a attendu je pense au moins ses trois ans, et c’était le seul écran et un seul épisode d’un dessin animé pour son âge 20 minutes. Même aujourd’hui à 5 ans je pense pas qu’il passe plus de 2H sur une journée non scolaire devant un écran, et clairement de manière non continue.
On dirait un article de “santé” venant d’un site louche du genre vie-et-sante.fr