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Ce pilote de chasse s’éjecte d’un Mirage 2000 : quels ont été ses réflexes ?

Une minute et 30 secondes pour sauver sa vie et protéger celle des autres. Dans une interview à nos confrères de RTL, le capitaine Julien, pilote de chasse de l’armée française, a détaillé ses actions en amont du crash de son Mirage 2000.

Le 3 novembre 2022, quelques secondes avant un atterrissage sur la base de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) après un vol de transit, le capitaine Julien se rend compte d’une panne critique sur son Mirage 2000. Lancé à plus de 300 km/h à tout juste 300 mètres au-dessus du sol, il doit réagir vite et sans la moindre émotion.

Dans un témoignage poignant à nos confrères de RTL, il raconte que “les émotions prennent le dessus mais il faut toujours rester calme et serein pour mettre l’avion dans les bonnes dispositions”. Ce dernier, qui pèse quand même 10 tonnes doit être ramené en priorité “en dehors de toute zone habitée”.

16 g au moment de l’éjection

“Je savais que l’issue était inéluctable, une éjection avec l’avion qui allait se crasher”, confie-t-il. Son objectif était d’aller faire écraser l’avion au plus loin de la vie, dans une forêt. Une fois le lieu identifié, il a tiré la poignée pour s’échapper de l’habitacle, le choc est très fort : il y a environ 16 g au moment de l’éjection, sur une fraction de seconde. Le capitaine Julien donne la comparaison avec un avion de chasse qui est limité à 9 ou 10 g en combat, au grand maximum.

Au moment de l’éjection, il contracte tous ses muscles et appuie fort sa tête contre le haut du siège pour protéger la colonne vertébrale et la nuque afin de “maximiser les chances de survie”, un exercice réalisé de façon récurrente lors des entrainement. Dans un laps de temps aussi court, il reconnait qu’il “n’a pas eu le temps de trop penser, que c’était plutôt des actions réflexes”.

 

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Une fois en place, il tire la poignée pour s’éjecter : il voit alors partir l’avion devant soi à une vitesse fulgurante. Le parachute s’est ouvert et s’en suit plusieurs étapes pour protéger son corps : il croise les bras et tente coûte que coûte de préserver ses organes vitaux.

Dans son cas, il a réussi à passer “à travers les branches et je me suis trouvé suspendu à 50 centimètres du sol avec absolument aucune séquelle”. Il reconnait avoir “eu beaucoup de chance dans mon malheur” puisque dans de nombreux cas de figure passés, les pilotes ont pu avoir des os brisés ou des séquelles irréversibles à vie.

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10 commentaires
  1. Pourquoi mettre un eurofighter en photo ? C’est un concurrent du rafale. On est très loin d’un mirage 2000 et même d’un avion français tout simplement…

  2. “s’en suit” ? Sachant que ce verbe est en un seul mot sous cette forme et qu’on est sur du pluriel, “s’ensuivent” serait pas mal non ?

  3. Vous êtes tous bien à l’ouest, à toujours chercher les erreurs dans les articles. Zoomez sur la photo et vous verrez le modèle bien précis de l’avion en question. Mettrez-vous aussi un commentaire pour vous excuser ? Pas certains…

  4. À moins que la photo ait été remplacée ?
    Il s’agit bien d’un Mirage 2000B Numéro 522 de l’Escadron 2/5 Île de France basé à l’époque à Orange. Escadron créé en Angleterre en 1941, c’est peut-être pour cette raison que certains le confondent avec un Typhoon ?

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