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Pour le gouvernement, ChatGPT est un “perroquet approximatif”

ChatGPT apporte avec lui de nombreuses promesses, mais le gouvernement français n’y croit pas franchement.

Depuis quelques semaines, le monde entier a les yeux rivés sur ChatGPT, et sur l’intelligence artificielle. Il faut dire que les possibilités offertes par les algorithmes d’Open AI, ou plus récemment de Google avec Bard ont de quoi donner le tournis. En France pourtant, le ministre délégué chargé de la transition numérique, Jean-Noël Barrot s’est montré particulièrement critique au sujet du robot conversationnel.

Interrogé par nos confrères de France Info, l’homme politique a qualifié la technologie de simple “perroquet approximatif“. Pas franchement impressionné par l’outil, il a ensuite poursuivi en expliquant : “(ChatGPT) restitue parfois un peu maladroitement les sommes astronomiques d’informations qu’il a compilées sur Internet. Demandez-lui qui a gagné la dernière Coupe du monde de football et vous ne serez pas déçus, parce qu’il vous répondra la France”.

Oui, ChatGPT est bourré d’erreurs

Ce n’est plus une surprise, depuis la mise en ligne de ChatGPT, les internautes se sont donné à cœur joie de repousser les limites du robot conversationnel. Il faut savoir que contrairement aux affirmations de Jean-Noël Barrot, mais aussi à son concurrent Bard, l’IA de Google capable de puiser ses connaissances directement sur Internet, les données accumulées par ChatGPT s’arrêtent en 2021. La technologie n’est donc pas capable de vous citer les derniers gagnants de la Coupe du monde ni d’expliquer la guerre en Ukraine.

De plus, les réponses de ChatGPT ont parfois tendance à tomber à côté de la plaque. Comme lorsque l’on demande à l’IA si l’œuf de vache possède une meilleure valeur nutritionnelle qu’un œuf de poule, ou que l’on questionne le robot sur sa propre existence. “Il y a des risques de discriminations, de manipulation, de déshumanisation, des questions éthiques et démocratiques. Il nous faut agir”, a ainsi indiqué le ministre, en rappelant que la France devait “maîtriser ces technologies plutôt que de les subir“.

Apprivoiser l’IA plutôt que de l’interdire

Malgré ses nombreux défauts, l’IA et ses outils promettent des possibilités presque sans fin. Alors plutôt que de simplement l’interdire, il semble nécessaire d’apprendre à vivre avec, et de former le grand public aux opportunités et aux risques liés à l’outil. C’est notamment le cas dans les écoles et les universités, où les enseignants se sont rapidement submergés de copies écrites à l’aide ChatGPT. Au lieu d’interdire drastiquement l’outil — ce qui semble impossible même via les systèmes de vérification mis en place — certains professionnels appellent plutôt à repenser les schémas d’apprentissage, et à axer le travail des élèves sur la réflexion plutôt que sur la restitution brute de connaissances apprises par cœur.

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Source : Le Monde

3 commentaires
  1. Encore un politique qui parle d’un sujet qu’il ne connaît pas… et c’est bien triste au vu du poste qu’il occupe.
    Il n’a aucune vision sur l’avenir et ne comprends même pas qu’un grand boulversement societal découlera de ce type d’outils. Nos politiques sont incapable de nous guider et d’anticiper quoi que ce soit…

  2. C’est les premiers à dénigré l’évolution et a en tirer profit, le gouvernement est foireux, et l’IA c’est une révolution.

Les commentaires sont fermés.

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