Rouler moins vite permet de réduire les risques d’accidents : toutes les études de la sécurité routière convergent vers cette conclusion. Et pourtant, des travaux réalisés par Geotab, une entreprise canadienne spécialisée dans les solutions connectées pour l’automobile, annoncent qu’il est possible d’améliorer l’autonomie de sa voiture électrique en hiver en roulant… plus vite !
Une étude controversée
Le principal argument mis en avant par l’étude est simple, presse simpliste : en roulant plus vite, on atteint plus rapidement sa destination et par conséquent on puise moins dans la batterie pour chauffer l’habitacle. Cela compenserait même l’énergie supplémentaire nécessaire pour accélérer sur la route. En revanche, au-delà de 110 km/h, l’impact sur la batterie devient plus important à cause de la résistance au vent : il faut en effet plus d’énergie pour compenser la traînée aérodynamique.
Pour obtenir ces résultats, Geotab a exploité les données provenant de berlines, pour un total de 180.000 heures de données de conduite (350.000 itinéraires) lissé sur un modèle de batterie de 65 kWh pour permettre les comparaisons. L’étude a aussi recueilli les données d’utilitaires électriques. Mais en dehors du fait de l’augmentation des risques d’accident, elle ne précise pas le temps de trajet moyen, alors que c’est pourtant très important : au bout d’un certain temps, il n’est plus utile de chauffer l’habitacle, puisqu’il est arrivé à la bonne température.
Le préchauffage du véhicule quand la voiture est branchée sur le courant est également évacué, ce qui est pourtant une pratique habituelle chez les propriétaires de véhicules électriques. Une étude à prendre avec la plus grande prudence, donc, comme la conduite sur la route d’ailleurs…
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