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Après la domotique, un nouveau « Matter » pour unifier les plateformes de santé

Le standard Matter cherche à faire travailler ensemble les différentes plateformes de domotique entre elles. Un pari au vu de l’éparpillement de ces différents systèmes, et il est encore loin d’être gagné. Malgré tout, l’organisme en charge de Matter va maintenant s’intéresser à un autre secteur encore plus fragmenté, celui de la santé connectée.

Matter vit ses premières heures et pour le moment du moins, les promesses le demeurent toujours : il est encore difficile de faire communiquer un produit HomeKit sur un smartphone sous Android. Ce n’est qu’un exemple des difficultés qui s’annoncent pour les utilisateurs du standard, mais ce dernier a au moins le mérite de tenter de mettre toutes les plateformes d’accord ! Et les choses finiront sûrement par s’améliorer étant donné que les principaux constructeurs et éditeurs sont autour d’une même table.

Tout reste à faire dans l’interopératibilité des plateformes de santé

La Connectivity Standards Alliance (CSA), le groupe qui a mis au point Matter, veut maintenant s’attaquer à une autre montagne : celle de la santé connectée. Dans ce secteur aussi, tout le monde est parti dans des directions différentes et il existe peu de passerelles entre les différentes plateformes. Pour améliorer la situation, l’alliance a créé un groupe de travail, Health and Wellness Working Group, qui veut appliquer les principes de Matter pour les technologies de santé et de bien-être.

Un des exemples donnés par la CSA est le suivant : une montre connectée qui détecte la chute accidentelle d’un utilisateur à la maison peut passer un appel d’urgence (la plupart des modèles en sont déjà capables), et lorsque les secours arrivent, la serrure connectée de la porte d’entrée s’ouvre automatiquement. L’alliance ne s’engage pas à développer un tel scénario, mais c’est l’idée générale du projet.

Cette nouvelle équipe n’en est encore qu’à ses tout débuts. Si la CSA annonce qu’elle compte plusieurs dizaines d’acteurs, elle ne donne aucun nom. La tâche est immense, car en plus de rapprocher différentes technologies, il faudra aussi obtenir les autorisations des différentes autorités sanitaires dans le monde, elles ont leur mot à dire pour tout ce qui touche aux appareils santé.

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Source : CSA

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