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Facebook licencie en masse, mais ses employés s’ennuient ferme

Meta licencie en masse ses employés, mais ceux qui restent s’ennuient de pied ferme.

Pour les GAFAM, l’heure est aux économies. Comme Google et Amazon avant elle, Meta entend faire de 2023 “l’année de l’efficacité”, selon Mark Zuckerberg lui-même. L’entreprise américaine a licencié près de 11 000 employés en novembre dernier, soit 13% de ses effectifs mondiaux. À l’époque, l’annonce avait surpris, d’autant plus qu’il s’agissait d’une décision historique depuis la création de l’entreprise.

Dans une première déclaration officielle survenue l’année dernière, Meta avait annoncé des dépenses revues à la baisse, ainsi qu’un gel des embauches jusqu’à la fin du premier trimestre 2023. Objectif pour la firme : réaliser 10% d’économie au cours des prochains mois, et ainsi compenser — en parti — la baisse de ses bénéfices liés aux revenus publicitaires, estimée à 52% en octobre dernier.

Les employés qui restent n’ont rien faire

Malgré cette vague de licenciements, les employés restants semblent ne pas être submergés de travail. Pire encore, selon une enquête du Financial Times rapportée par nos confrères de BFM Tech, ils s’ennuieraient franchement. “C’est du gâchis. L’année de l’efficacité débute avec des salariés payés à ne rien faire“, explique l’un d’entre eux resté anonyme.

Plusieurs explications peuvent venir justifier cette situation : d’après le quotidien britannique, le départ massif de managers, ainsi le doute planant sur une éventuelle nouvelle vague de licenciement n’aide pas les employés de la firme à s’investir au travail, provoquant ainsi une certaine désorganisation interne. Avec des plannings désorganisés, des tâches floues à réaliser et un suivi jugé absent, l’ambiance ne semble décidément pas au beau fixe.

Alors que la dernière vague de licenciement avait justement pour objectif de “Retirer certains échelons, certains postes intermédiaires de management pour accélérer les prises de décisions” selon Mark Zuckerberg en février dernier lors d’une conférence destinée aux investisseurs, c’est tout l’inverse qui semble se produire : il faut désormais patienter des mois avant la moindre validation témoignent certains employés, tandis que les cadres seraient soumis à de fortes pressions pour abandonner leur activité managériale au profit de tâches “plus concrètes“. Reste à voir comment l’entreprise, qui peine à faire du métavers l’eldorado virtuel et financier qu’elle espérait, réussira à se relever après cette nouvelle chute.

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