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Espionner votre ex grâce à un GPS, ce n’est vraiment pas une bonne idée

Si vous espionner votre ex sur les réseaux sociaux où via un outil GPS, c’est une très mauvaise idée.

N’est pas Joe Goldberg qui veut. Alors que la quatrième saison de You vient d’être diffusée sur Netflix, les logiciels espions et autres outils de suivi (à l’image des AirTags d’Apple) permettent à des personnes mal intentionnées de suivre leur conjoint ou leur ex à la trace. Selon une étude menée par ExpressVPN, les Français seraient ainsi 29% à avoir suivi leur ancien partenaire à leur insu via leur géolocalisation.

Un souci de confiance ?

Il faut dire que dans un couple, c’est la confiance qui semble régner chez Français et les Françaises : plus de la moitié (59%) des sondés auraient ainsi pris l’habitude de partager leurs identifiants de connexion avec leur partenaire. Pour la grande majorité, ce partage permettrait avant tout de prouver son honnêteté (88%) et sa confiance (87%). Mais le partage d’informations aussi sensibles n’est pas sans risque : 81% des personnes interrogées s’inquièteraient ainsi des potentielles fuites.

Si le partage des abonnements est devenu monnaie courante, c’est notamment à cause de la multiplication des offres par abonnement. Netflix a beau faire la guerre au partage de compte, l’augmentation des prix couplée à l’arrivée de Disney+ et Prime Video incite les utilisateurs et utilisatrices à faire des choix… par exemple en partageant avec leurs conjoints. Pour 33% des sondés, la pratique permet d’économiser de précieux euros chaque mois.

Attention au GPS

Pas franchement étonnant, c’est avec le GPS que les ex-conjoints ont pris l’habitude de nous espionner. La moitié des Français (49%) partagent leur géolocalisation avec leur conjoint, et oublient souvent de révoquer les autorisations concernées lorsqu’ils se séparent. Ce chiffre monte même jusqu’à 79% chez les 18-24 ans, avec pour raison principalement évoquée la sécurité du partenaire (21%).

Reste que si tout peut se passer pour mieux quand ce partage se fait au sein du couple, la séparation est souvent synonyme d’abus. 18% des Français ont ainsi subi un partage d’identifiants à leur insu. En cas de rupture, seul un tiers des personnes ont cependant le réflexe de changer immédiatement leur mot de passe. Pour les autres, c’est la porte ouverte aux intrusions : 27% des sondés ont ainsi avoué s’être déjà connectés sur les comptes de leur ancien partenaire. Rappelons tout de même que géolocaliser quelqu’un à son insu est puni par la loi, à raison de 300 000 € d’amende pour une personne morale, et 45 000 € pour une personne physique. 5 ans d’emprisonnement peuvent aussi être requis.

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