Les PC fournis par les entreprises à leurs employés sont rarement des ordinateurs de gamers. Les cartes graphiques de ces PC sont généralement sous-dimensionnées pour le jeu vidéo, ce qui est après tout normal puisqu’ils ne sont pas conçus pour cette utilisation. Cet argument a permis à un syndicaliste d’éviter le licenciement à un salarié, accusé d’avoir joué pendant les heures de bureau.
Les apparences sont trompeuses
C’est durant un échange sur Twitter avec le compte Daily Union Elections qu’Erik Strobl a expliqué la situation à laquelle il a été témoin. Un membre était accusé d’avoir joué sur l’ordinateur du travail : « J’ai pu le blanchir en prouvant que la carte graphique fournie par l’employeur n’était pas capable de gérer un tel jeu gourmand en ressources », détaille-t-il. Le superviseur de cet employé prétendait l’avoir vu en train de jouer… mais il y a une grosse différence entre jouer à un jeu vidéo et regarder la vidéo d’un jeu !
a member was accused of playing video games on his work computer and I got him cleared by proving conclusively that the employer-provided graphics card couldn’t handle the resource-hungry game his supervisor claimed to have seen https://t.co/FIS5yyIy78
— Erik Strobl 🦝 (@erikstrobl) January 25, 2023
Plus précisément, le salarié en question regardait le test vidéo d’un jeu durant sa pause, ce qui est parfaitement autorisé, rappelle Erik Strobl. En fait, l’employé (d’une administration) était accusé d’avoir installé un logiciel tiers non autorisé sur un ordinateur du gouvernement, « ce qu’il n’a absolument pas fait (…) Aucun abus durant le temps de travail ou de la propriété de l’État ».
Attention toutefois, certaines entreprises n’autorisent pas non plus de consulter des vidéos sur YouTube ou d’autres plateformes sur des ordinateurs de travail ! Ça n’était pas le cas ici. Toutefois, cette histoire est un rappel qu’on ne peut pas faire n’importe quoi au bureau…
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