Donald Trump, prédécesseur de Joe Biden au poste de Président des États-Unis, avait été banni de plusieurs réseaux sociaux en janvier 2021. Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, vient d’annoncer officiellement que les comptes du sulfureux politicien sont désormais rétablis sur ces deux plateformes, quelques mois après avoir récupéré son accès à Twitter. Va-t-il à nouveau multiplier les déclarations tapageuses après deux ans de mutisme numérique ?
Pour rappel, il avait été privé de l’accès à ses comptes après des propos tenus peu après sa défaite à l’élection présidentielle. Il assurait que son camp avait « remporté une victoire écrasante » qui lui aurait été « volée ».
Un retour remarqué après l’épisode du Capitole
Et conformément à sa réputation de négociateur opiniâtre, il a refusé de reconnaître sa défaite. « Nous n’abandonnerons pas. « Nous ne concéderons pas la victoire », avait-il lancé avant d’ajouter : « On ne reconnaît pas sa défaite lorsqu’un vol a eu lieu. Notre pays en a assez. Nous n’accepterons plus cela. Vous aurez un président illégitime. »
Cette défiance s’est rapidement transformée en appel à l’insurrection. « Si vous ne vous y opposez pas, vous n’aurez plus de pays », a-t-il lancé à ses partisans. Il les avait aussi incités à investir sur le Capitole, l’un des centres névralgiques du pouvoir au pays de l’Oncle Sam, de façon « pacifique » mais « patriotique ».
Et si ces derniers ont pris ce dernier terme au pied de la lettre, on ne peut pas en dire autant du premier. La manifestation a rapidement tourné à l’émeute, donnant lieu à des scènes d’une grande sauvagerie qui ont fait le tour de l’actualité internationale.
À tort ou à raison, Trump a été pointé du doigt comme le principal instigateur de cette situation. Même si son camp a toujours rejeté cette interprétation, ses détracteurs ont interprété ses propos comme un véritable appel à l’insurrection, voire comme une tentative de coup d’État.
Un retour pas anodin pour un candidat à la Présidentielle
Cette situation lui a valu un bannissement pur et simple de nombreuses plateformes. On peut notamment citer Twitter, qui était autrefois son outil de communication préféré. Cette décision a été beaucoup critiquée en Amérique, où le public reste très attaché au principe de la liberté d’expression absolue.
Pendant cette période de silence radio, il a notamment mis en place sa propre plateforme « consacrée à la liberté d’expression » baptisée Truth Social. D’après Engadget, il s’est aussi engagé contractuellement à publier tous ses messages sur ce réseau en priorité, ce qui peut expliquer qu’il n’ait pas encore publié de message sur Facebook ou Instagram à l’heure où ces lignes sont écrites.
Il sera intéressant de voir quel usage il fera de ces plateformes à l’avenir, lui qui a déjà annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.
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