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Accusée de prôner le harcèlement, cette série Netflix inquiète les experts en cybersécurité

La série Netflix You soulève des questions sur la romantisation du harcèlement en ligne.

Depuis maintenant quatre saisons, les abonnés suivent avec attention les aventures de Joe Goldberg. Libraire en apparence normale, le personnage campé par Penn Badgley a la fâcheuse tendance de développer des obsessions malsaines pour chacune des femmes qui croisent sa route. Lorsqu’il rencontre Beck, une écrivaine en devenir, il déploie tout un arsenal d’outils numériques pour espionner sa proie.

Aussi dérangeante qu’addictive, la série You compte parmi les plus gros succès de la plateforme. D’abord diffusée sur Lifetime, elle avait été rachetée par Netflix au terme de la saison 1. L’aventure se poursuit puisque la saison 4 débarquait ce jeudi 9 février. L’occasion pour la société de cybersécurité Kaspersky de rappeler “qu’il est important de ne pas romantiser les comportements tels que ceux qui sont reproduits dans You”. L’entreprise explique au travers d’un communiqué que tous les moyens mis en œuvre par le personnage tombent dans le domaine du harcèlement en ligne.

L’efficacité redoutable des “stalkerware”

Couramment utilisés par les harceleurs, les “Stalkerware” sont des logiciels disponibles dans le commerce et qui peuvent être installés à l’insu des propriétaires d’un smartphone. Ils sont ensuite utilisés comme outils de surveillance. Grâce à eux, le harceleur peut accéder à de nombreuses données allant de la position GPS aux messages et historiques de navigation. Ces solutions peuvent également enregistrer les touches que vous utilisez ainsi que réaliser des captures d’écran. Certaines sont même capables d’enregistrer des vidéos et de prendre des photos sans alerter l’utilisateur.

Quelques solutions permettent de se prémunir de ce genre de comportements. Kaspersky recommande dans un premier temps de protéger vos smartphones à l’aide d’un mot de passe fort, que vous ne partagez jamais. Ensuite, un petit tour dans les autorisations des applications installées vous permettra de vérifier si l’une d’entre elles n’est pas un “stalkerware” déguisée sous un faux nom. Désinstallez celles que vous n’utilisez pas. Enfin, vous pouvez vérifier votre historique de navigation et traquer les sites qui vous sont inconnus. Si votre historique a été supprimé, et que vous n’en êtes pas responsable, cela peut aussi être révélateur d’une attaque.

D’autres signes peuvent également trahir la présence d’un stalkerware sur un téléphone. Si votre appareil ralenti soudainement et sans raison apparente, il se pourrait qu’un logiciel espion soit installé. Dans tous les cas, on ne peut que vous conseiller d’utiliser une solution de cybersécurité robuste pour protéger vos appareils de tous types de menaces mobiles. Que ce soit chez Kaspersky ou sa concurrence, les applications ne manquent pas. Un bon anti-virus pourra classer les logiciels espions dans la catégorie des logiciels potentiellement indésirables.

Rappelons que le code pénal punit d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de porter atteinte à l’intimité et la vie privée d’autrui. “Ces mêmes peines sont applicables à l’interception des télécommunications ou à l’installation d’appareils conçus à cette fin” rappelle l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information sur son site.

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2 commentaires
  1. on est dans une époque ou les gens ne font plus la différence entre fiction et réalité….
    entre ca et l’intolérance omniprésente sous prétexte de tolérance, je crois qu’on peut dire “c’étais mieux avant”…

  2. Avant les gens n’avaient pas accès à l’information donc non avant c’était pareil mais on étaient moins informé et donc les gens ne pouvaient pas écrire ce qu’ils pensaient sur les réseaux sociaux car ça n’existait pas.

Les commentaires sont fermés.

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