L’aller simple pour Hyrule va coûter bonbon, et l’internet s’enflamme à l’annonce de cette nouvelle. Depuis 2020 et l’arrivée de la next-gen, les jeux vidéo deviennent de plus en plus chers. Sony était le premier à sauter la pas avec sa PlayStation 5. Les titres aux graphismes surprenants, développés exclusivement pour les nouvelles plateformes demandent plus d’effort. Alors, les studios en demandent plus d’argent.
Pour profiter de Ratchet et Clank : Rift Apart, Demon’s Souls ou tout autre titre first party chez Sony, il faut désormais débourser pas moins de 79,99€. Bien sûr, ces tarifs ne concernent que le prix de vente conseillé affiché sur le Store de la console ou bien chez certains revendeurs. Malgré tout, ils sont preuves d’une nouvelle tendance que même Xbox commence à suivre, comme annoncé en décembre dernier.
Avec la diffusion du premier Nintendo Direct de 2023, les joueurs de l’autre côté de l’Atlantique ont découvert que l’augmentation frappe désormais chez la firme de Kyoto, à commencer par The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom. Mais ce que les Américains ne savent pas, ce que Nintendo applique déjà ce genre de tarifs en Europe.
La fin du traitement de faveur
Depuis sa sortie, Breath of the Wild affiche une étiquette à 69,99€ dans nos vertes contrées. Ce prix a été au centre de nombreux débats, surtout après n’avoir affiché aucune baisse depuis 2017. Puisqu’il est considéré comme le meilleur titre de la console, le constructeur à bien évidemment fait le choix de capitaliser dessus. Pourtant, ce jeu coûte 10€ de plus en Europe que dans le reste du monde.
Aux États-Unis, si l’arrivée de Tears of the Kingdom s’accompagne d’une note à 69,99$ contre 59,99$ pour l’épisode précédent, le eShop de chez nous n’affiche pas d’augmentation. Pas de crainte à avoir donc, le nouveau Zelda ne coûtera pas 79,99€. Finalement, cette mauvaise nouvelle pour les autres marque simplement la fin d’un traitement de faveur qui avait de quoi rendre jaloux les joueurs européens.
En réponse à Game Informer, les équipes de Nintendo ont expliqué qu’ils déterminent le prix des jeux “au cas par cas” et ont affirmé que cette situation ne sera pas une généralité. Pour le moment, nous sommes donc à l’abri de prix encore plus exorbitants, mais pour combien de temps ? Si une Switch next-gen venait à voir le jour, il y a fort à parier que le constructeur japonais rejoindra les tranches tarifaires de ses concurrents.
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