En pleine crise, Disney annonce La Reine des Neiges 3 et Toy Story 5

Chez Mickey Mouse, on essaie de faire passer les mauvaises nouvelles à coup d’annonces en grande pompe. En ce début d’année a eu lieu le premier appel concernant les résultats financiers de Disney. À cette occasion, le PDG Bob Iger a réservé bien des surprises, qu’elles soient bonnes ou malheureuses. Comme chez les concurrents, le streaming va mal. Et même si les productions Disney+ sont reçues plutôt positivement à travers le monde, il devient difficile de convaincre les abonnés de rester.

Face à cette situation pour le moins négative, le groupe n’hésite pas à dévoiler des longs-métrages inattendus pour faire remonter le positif. Trois nouveaux films ont été annoncés cette nuit, donnant suite aux plus grandes franchises du studio. Il est donc temps de faire le point sur ces annonces surprenantes.

Pourquoi faire du nouveau quand les classiques fonctionnent ?

Si la firme de Burbank nous a désormais habitués aux suites pour les licences à succès, en voici de nouvelles que l’on n’a pas vu venir. Quatre ans seulement après La Reine des Neiges 2, voilà qu’Anna, Elsa et toute la clique vont faire leur retour pour de nouvelles aventures.

Le monde d’Arendelle a fait un véritable carton dans les salles obscures (1,26 milliard de dollars pour le premier film et 1,45 milliard pour le second), hors de question donc pour le studio d’abandonner sa vache à crème glacée en si bon chemin. L’univers des films va bientôt prendre vie à Hong Kong Disneyland et Disneyland Paris, l’occasion parfaite pour relancer la machine avec La Reine des Neiges 3.

En plus de la trilogie d’Elsa, les animaux de Zootopie feront également leur retour dans un second volet, tandis que Pixar travaille d’arrache-pied sur Toy Story 5. Bien que le retour de Judy Hopps et Nick Wilde ai de quoi faire plaisir, faire perdurer les jouets d’Andy et de Bonnie pour un cinquième épisode relève presque de la solution de facilité.

Pourtant, ce renouvellement de licence culte n’est pas anodin, et vient faire écho aux résultats financiers des studios. Puisqu’il y a des pertes, il faut recentrer les efforts sur les valeurs sûres.

Disney+ mais − d’abonnés

Pour la première fois depuis son lancement, la plateforme de streaming essuie une perte d’abonnés, et pas des moindres. Au total, ce sont 2,4 millions d’utilisateurs qui sont à déplorer sur le dernier trimestre. Si le service arrive à convaincre aux États-Unis et au Canada avec 200 000 abonnés supplémentaires sur ce territoire, le reste du monde n’est plus convaincu, à commencer par l’Asie du Sud Est.

Dans cette région à elle seule, pas moins de 3,8 millions d’abonnés ont stoppé les frais. La chute a donc été partiellement freinée par un gain d’abonnés dans certaines régions, sans réussir à pallier entièrement à la perte d’intérêt. Alors que Disney+ visait 215 à 245 millions d’abonnés à l’horizon 2024, il va falloir revoir les objectifs à la baisse puisque le dernier trimestre s’est conclu sur un total de 161,8 millions d’utilisateurs.

En conséquence, la firme de Burbank va suivre la tendance des licenciements de masse et compte se séparer de 7 000 travailleurs chargés du service de SVOD. Ces pauvres employés auraient sans doute préféré que l’entreprise ne prenne pas “Let It Go” trop au pied de la lettre… Malheureusement, Disney vise à économiser 5,5 milliards de dollars sur les périodes à venir, et les services les moins concluants sont les premiers à en souffrir.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.