L’autorisation de niveau 3 donnée par les autorités américaines à Mercedes-Benz et à son système Drive Pilot n’est pas vraiment une surprise. Le groupe allemand avait décroché l’équivalent en Allemagne en décembre 2021, suivant en cela le constructeur japonais Honda qui a également décroché le précieux sésame.
Des critères à respecter
À l’heure actuelle, c’est le Nevada qui a certifié le système de conduite de Mercedes-Benz, ce qui permet de l’utiliser sur les routes publiques de l’État américain, la patrie de Las Vegas. Plus précisément, le système Drive Pilot répond aux exigences du Chapter 482A du Nevada pour les véhicules autonomes, mais il reste des conditions : ainsi, une voiture dotée de cette technologie ne peut pas rouler à plus de 64 km/h.
Avec la technologie de niveau 3, les conducteurs n’ont plus besoin d’avoir constamment les mains sur le volant. Les véhicules compatibles du constructeur s’appuient sur leurs nombreux capteurs intégrés (caméras, Lidar mais aussi des micros détectant les véhicules d’urgence qui approchent) pour proposer des aides à la conduite avancées.
Si jamais un accident devait survenir avec une voiture de niveau 3 alors que le conducteur n’a pas les mains sur le volant, la faute en revient au système Drive Pilot. Et ce même si l’automobiliste ne parvient pas à reprendre le contrôle du véhicule après en avoir été invité par le système : c’est ce dernier qui doit automatiquement arrêter la voiture.
Au regard de la législation américaine, seul Mercedes-Benz est parvenu à répondre à ces critères. Le constructeur veut désormais obtenir des autorisations dans d’autres États, comme en Californie. Drive Pilot sera proposé dans les versions 2024 des S-Class et des EQS.
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