Cette année 2023 marque le prétendu grand retour de l’E3. Le plus grand salon dédié aux jeux vidéo devrait revenir sur sa terre natale à Los Angeles pour une édition physique à grande échelle, remplie de surprises en tout genre. Malheureusement elles ne sont pas toutes bonnes. Selon IGN, les trois plus grands annonceurs vont passer leur tour cette année et n’assisteront tout simplement pas à l’E3.
Il s’agit bien évidemment de PlayStation, Xbox et Nintendo. Pour le premier, rien d’anormal. La branche vidéoludique de Sony boude les salons et autres événements depuis quelques années déjà. La seule exception que l’on a pu relever date du dernier Summer Game Fest, auquel la firme a dédié un State of Play, mais de manière totalement numérique et ce quelques jours avant même le début du salon.
Une question de timing
Pour Nintendo et Xbox en revanche, cela sonne comme une déconvenue. Il y a encore quelques jours, lors de l’annonce du Devloper Direct, Xbox déclarait qu’un événement spécial pour Starfield était en cours de préparation, ainsi que “notre Showcase annuel, qui aura lieu cet été à Los Angeles.” C’est bien ce dernier qui intègre généralement les festivités de l’E3, en général parmi les premières présentations.
Quant à Nintendo, on peut dire que le timing cette année fait mal les choses. En mai prochain sortira le tant attendu Zelda Tears of the Kingdom, qui a de sacrées chances d’être élu jeu de l’année. Une sortie comme celle-ci a donc tout intérêt à ne pas se faire éclipser par un quelconque événement le mois suivant sa disponibilité. Toutefois, on imagine mal Nintendo passer complètement à côté de son fameux Direct de l’été.
Des conférences indépendantes à prévoir ?
Si pour le moment aucun des trois constructeurs n’a confirmé les rumeurs, la possibilité qu’ils présentent tour à tour leur propre événement indépendant reste très forte. Pour PlayStation elle ne fait même presque aucun doute. Cette possible annulation serait donc un coup dur pour l’ESA qui travaille d’arrache pied pour faire revivre son salon et cela nous interroge sur la pérennité même de ce genre d’exposition.
Depuis la pandémie, la question de la rentabilité et de la facilité d’organisation ne se pose même plus face à un modèle complètement digitalisé. Il ne reste donc que l’avantage du lien social qui perdure avec les événements physiques. Un sacrifice qui n’en sera bientôt plus un à l’heure où tous les divertissements se numérisent. Combien de temps encore tiendra donc l’E3 ?
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