Vous n’en pouvez plus de payer votre abonnement toujours plus cher pour voir vos séries favorites être annulées en cours de route ? Le Netflix du futur pourrait bien ne plus coûter un sou. Lors de la présentation des résultats trimestriels de l’entreprise, le co-PDG Ted Sarandos s’est montré favorable à une formule gratuite pour la plateforme de streaming. Pour le moment, le forfait à 6€ financé en partie par les publicités semble faire son effet.
Le N rouge arrive enfin à remonter la pente glissante après des résultats décevants au cours des trimestres précédents. Sur la dernière période enregistrée, le groupe a récolté pas moins de 7,7 millions d’abonnés supplémentaires, une victoire en somme. Malgré tout, de plus en plus de services gratuits appelés FAST pour “free ad-supported TV” (entendez télévision gratuite financée par la publicité) font leur entrée sur le marché. En France, Pluto TV propose ce genre de programmes depuis 2021.
Selon Sarandos, cette piste est en cours de réflexion chez Netflix :
“Nous sommes ouverts à tous les différents modèles qui sont disponibles ici et là, mais nous avons du pain sur la planche cette année, aussi bien avec le partage de compte payant, le lancement des publicités et continuer d’essayer de promouvoir ce genre de contenu à nos abonnés. Donc nous gardons un œil sur ce segment du marché pour sûr.“
Un renouvellement de la communauté
Depuis l’arrivée du forfait avec publicité sur les régions concernées (à savoir les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, l’Australie, le Japon, la Corée, le Brésil, le Canada et le Mexique), 12% des abonnés totaux du service profitent de cette offre. Ce lancement est un succès qui permet avant tout de ramener de nouveaux abonnés et d’élargir la communauté de la plateforme.
Selon les données du baromètre OTT NPA Conseil, sur les 1,4 million d’abonnés à cette nouvelle formule plus abordable, trois abonnés sur cinq sont des nouveaux venus. Plutôt que de capitaliser sur une fidélité de longue date, le N rouge semble préférer convaincre les personnes n’ayant jamais profité de ses services.
La mise en place d’un accès gratuit à certains programmes du catalogue entrerait donc en parfaite adéquation avec cet objectif nouveau : plutôt que de faire revenir les abonnés décontenancés, il est temps d’en fidéliser d’autres. Pour le moment, Netflix n’arrive plus à rivaliser avec Prime Video qui continue d’obtenir des partenariats historiques afin d’enrichir son catalogue et s’imposer dans d’autant plus de foyers.
En attendant ces nouvelles évolutions de l’industrie du streaming, les forfaits “entrée de gamme” portés par la publicité ont-ils déjà réussi à vous convaincre ? Dites-le-nous en commentaire.
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Bah non, au contraire. Je souhaite avoir accès à tout moment à tous les programmes que je souhaite, à un seul endroit, sans pub, et je suis prêt à payer pour ça.
L’idée même d’un “abonnement gratuit avec pub” prouve soit qu’ils n’ont rien compris (les radins ne font pas de bons clients fidèles), soit qu’ils ont décidé que le marché de la SVoD ne pourra jamais être rentable.
Quoi qu’il en soit, la publicité est une industrie inutile voire néfaste, mais trop riche et envahissante. Il est temps qu’on s’en débarrasse et que les gens comprennent le vrai prix des choses.
Je rejoins l’avis précédent, un service de VOD avec pubs c’est un retour en arrière complet pour se rapprocher de la télé classique. Un comble quand beaucoup de gens se détournent de la télé justement à cause de ça. Le pire c’est que là les gens payent 6€, alors que la télé c’est « gratuit », donc après tout si y’a 12% des gens qui sont prêt à payer tous les mois pour un modèle quasi identique à la télé, pourquoi se soucier des autres fidèles de l’enseigne effectivement.
C’est con, parce qu’au final, c’est les premiers clients qui en ont marres et passe aux VPN ou au piratage, alors qu’à la base ils payaient…
Personnellement c’était le modèle économique actuel qui me plaisait, mais leur service avec pubs, même gratuit j’en voudrais pas puisque quitte à prendre les gens pour des bouffons je vais faire pareil avec eux.
Vivement qu’un des GAFAM les rachète et qu’on en parle plus, parce qu’entre ça et l’aseptisation de leurs programmes américains (les Coréens sauvent la mise), ça part en couilles sévère Netflix.