Selon une information de The Verge repérée par nos confrères de Presse-Citron, Uber est en train d’avancer vers l’électrification de sa flotte. Dans le cadre d’un partenariat avec le loueur automobile Hertz déjà actif aux États-Unis, le géant du covoiturage va s’équiper de 25 000 véhicules électriques pour les louer directement aux chauffeurs.
Les deux entreprises collaborent déjà de cette façon depuis 2015. Ce partenariat de longue date permet aux conducteurs qui ne possèdent pas leur propre véhicule de louer ou même d’en acheter cet outil de travail indispensable. Mais il s’agissait de voitures variées, pour la plupart équipées de moteurs à combustion classiques. Cette fois, ils vont se concentrer sur deux marques bien précises, à savoir Tesla et Polestar.
En Europe (géographique, du moins), ce sont nos voisins britanniques qui seront les premiers servis. Ce service sera d’abord testé auprès des conducteurs londoniens avant d’être étendu à Paris et Amsterdam dans la foulée.
Pour l’instant, le prix de ces locations n’a pas été annoncé. Selon The Verge, aux États-Unis, le forfait s’élève à environ 330 $ par semaine. Cela représente environ 305 € au taux de change actuel. On peut s’attendre à ce que le tarif soit à peu près le même sur le sol européen. Il faudra cependant attendre une annonce officielle pour en avoir le cœur net.
Les VTC veulent anticiper l’évolution de la loi
Cette décision s’inscrit dans la continuité de la démarche d’Uber, qui souhaite électrifier massivement sa flotte occidentale d’ici 2030. Presse-Citron rappelle d’ailleurs qu’Uber compte interdire aux chauffeurs de s’inscrire sur la plateforme avec des véhicules thermiques dès 2030.
Du point de vue d’Uber, c’est avant tout une façon d’être proactif. Cette décision est sans doute une réaction aux nouvelles lois qui fleurissent un peu partout dans le monde pour encourager l’adoption des véhicules électriques.
Sur le vieux continent, la machine est déjà lancée. Certes, des aménagements ont été réalisés pour faciliter la transition des constructeurs, et certains pays rechignent encore à accepter cette décision. Mais techniquement, en juin 2022, l’Union européenne a tout de même acté l’interdiction de vendre des voitures à combustion classiques dès 2035.
Aux États-Unis, la transition se passe assez différemment. Pour l’instant, la plupart des états n’ont pas pris de décision forte pour pousser les véhicules thermiques vers la sortie. Mais certains chefs de file commencent à avancer dans cette direction. Selon The Verge, la Californie — premier marché automobile outre-Atlantique — a récemment imposé aux entreprises comme Uber ou Lyft de convertir 90 % de sa flotte à l’électrique d’ici 2030.
Il conviendra donc de suivre attentivement l’évolution de cette situation qui pourrait changer considérablement la façon de travailler des chauffeurs VTC d’ici la fin de la décennie.
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