Les rencontres de troisième type sont un évènement courant de la science-fiction. Mais dans les années à venir, la très sérieuse NASA espère passer de l’imaginaire au réel. L’agence spatiale américaine compte bien trouver des Aliens, même à des centaines d’années-lumière de la Terre.
Afin de prouver la présence de vie sur des planètes aussi éloignées de la nôtre, la NASA va avoir besoin d’un télescope de nouvelle génération. Avec l’HWO (Habitable World Observatory), elle veut se donner les moyens de ses ambitions. Le projet n’est encore qu’une ébauche et sa mise en orbite n’aura pas lieu avant 2040, mais de premières études commencent à réfléchir à la meilleure façon de le concevoir.
HWO : le petit frère de James Webb voit les choses en grand
Le 25 décembre 2021, la NASA lançait James Webb. Un an plus tard, le télescope spatial a déjà révolutionné notre approche de l’observation et ses clichés ont fait le tour du monde. Si l’appareil est beaucoup plus puissant qu’Hubble, qui a rejoint l’espace en 1990, il n’est pas sans faille.
Avec son grand miroir, James Webb se concentre sur les infrarouges une partie du spectre lumineux invisible pour l’œil humain. En étudiant la lumière sous cet angle, il est capable de faire de la spectrométrie de masse. Autrement dit, il arrive à détecter quelle est la composition moléculaire d’une atmosphère en fonction de la déformation provoquée par cette dernière sur la lumière.
Avec cette donnée, les scientifiques du JPL (Jet Propulsion Laboratory) sont en mesure de trouver des planètes « soeurs » de la Terre où les conditions sont réunies pour abriter la vie. Ce sont ces morceaux de roche, parfois distants de plusieurs centaines d’années-lumière que le télescope spatial HWO pourrait observer.
L’appareil devra se concentrer sur ces planètes pour prouver si oui ou non la vie y est bien présente. Avec son grand miroir de plus de 8 mètres (celui de James Webb n’en fait que 6,5 m), HWO devrait être capable de faire la différence entre une terre disposant de l’environnement nécessaire pour recevoir la vie, et une planète où elle s’est développée à la surface.
Des missions américaines et européennes
Avant le déploiement de HWO, d’autres missions tentent de prouver la présence de vie en dehors de la Terre. Les rovers Curiosity et Perseverance analysent le sol martien à la recherche de preuves. L’agence spatiale européenne (ESA) va de son côté lancer la sonde Juice et rendre visite aux lunes de Jupiter : Callisto, Europe et Ganymède.
Ces satellites naturels sont recouverts d’une épaisse couche de glace puis d’un profond océan d’eau liquide. L’ESA veut démontrer que c’est un terreau fertile pour l’apparition de la vie.
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Le problème c’est tout de même de partir du postulat que l’on recherche une autre “Terre” et donc une autre vie basée sur les même prédispositions. Mais rien ne dit qu’il n’existe pas de vie différente, dont les bases ou même l’environnement soit totalement différent.
Sans parler du fait que si certaine planète sont très éloignées on voit leur image passée, si le but de la mission est juste ça c’est un peu un gâchis d’argent car même s’il y avait un cas positif, rien ne permettrait de toute façon d’aller vérifier.
Mieux vaut rester comme avec le JWST sur des missions plus globales.
Bonjour Wedge merci pour votre commentaire,
Comme vous le précisez très justement la communauté scientifique recherche des formes de vie sur le modèle carboné, comme sur Terre. Vous avez également raison quand vous dites que découvrir ces mondes ne nous donnerait qu’une image “passée” de ces planètes. Mais cette recherche est fondamentale pour comprendre comment la vie est arrivée sur Terre. Si nous trouvons demain une planète où la vie vient d’apparaître, elle pourra nous aider à comprendre comment elle se développe, et par extension comment elle s’est développée dans notre modèle terrestre.