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À Paris, un référendum pour interdire les trottinettes électriques

Les trottinettes en libre-service pourraient être interdite dès avril prochain dans les rues de Paris. Un référendum local va statuer sur le sujet.

Les trottinettes électriques parisiennes doivent-elles rester en libre-service ? La question divise les Franciliens et les Franciliennes depuis déjà plusieurs années, et pourrait trouver sa réponse dans les mois à venir.

Dimanche 2 avril prochain, un référendum simplifié permettra d’interroger une bonne fois pour toutes le grand public sur la question. Pour y participer, il faudra être majeur, inscrit sur les fichiers électoraux de la commune de Paris, et se déplacer dans l’un des bureaux de vote installés pour l’occasion. La question, déjà officialisée par la maire de Paris Anne Hidalgo sera simple, et appellera une réponse tout aussi tranchée : “Doit-on, ou pas continuer avec les trottinettes en libre-service ?“.

Des avis divergents

Même à Paris, les avis s’affrontent concernant les trottinettes électriques. Anne Hidalgo penche plutôt pour un arrêt du dispositif, tandis que les riverains semblent plutôt favorables à son maintien, si l’on en croit les récents sondages. D’un côté comme de l’autre, le sujet reste clivant. Cet audit public sera donc l’occasion de trancher une bonne fois pour toutes, avant la fin des contrats avec Lime, Dott et Tier, les principaux opérateurs de la ville. À eux seuls, ces trois entreprises comptabilisent une flotte de 15 000 véhicules répartis dans la capitale.

Du côté des détracteurs des trottinettes, on peut notamment citer les accidents — parfois mortels qui surviennent régulièrement dans les rues de Paris. Combiné aux divers problèmes de gestion de la voirie, comme les véhicules abandonnés sur le bas-côté ou les utilisateurs roulant sur des voies qui leur sont normalement interdites, le phénomène est régulièrement pointé du doigt.

Immatriculer les trottinettes : la solution ?

Parmi les solutions qui pourraient être envisagées autour de la trottinette électrique, Anne Hidalgo a notamment évoqué la possibilité d’immatriculer les véhicules électriques pour faciliter leur verbalisation en cas d’infraction. Un code de conduite pourrait aussi être mis en place pour encourager les riverains à mieux cohabiter pendant leurs déplacements. De quoi imaginer une issue moins radicale qui contenterait tout le monde. Reste que la mesure, si elle est appliquée ne concernera pas les trottinettes privées.

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8 commentaires
  1. Mais, il suffirait:
    1 d’éduquer les utilisateurs (bon… ok…),
    2 que la ville confisque toutes les trots mal garé, et vous verrez, les opérateurs vont vite trouver une solution pour que leur utilisateurs de garrent correctement.

    Au lieu de cela, on va punir tout le monde bêtement.

  2. Le referendum est un outil dangereux, certaines décisions stratégiques et vitales pour le bien commun ne doivent pas être remises dans les mains du peuple qui ne possède ni la compétence ni les données objectives pour donner son avis, le peuple est guidé par les réseaux sociaux, les mensonges, les fakes news, les manipulation.

  3. Letchuck> Oui mais la France n’est pas la Suisse vice versa.

    Les trottinettes et vélos qui terminent dans la Seine, dans un plan d’eau ou désossées, c’est abusé. Il y a un tel manque de civisme en France sur les infrastructures publiques.

    Le libre service c’est un bonne volonté mais là c’est le bordel.
    Pour les trottinettes et vélos, créer plusieurs garages avec badges par arrondissement et un contrôle plus strict genre avoir l’identité du dernier utilisateur.

    Je ne suis pas favorable au flicage, mais bon si c’est pour casser une machine qui apporte un + autant que la Mairie de Paris supprime toutes les trottinettes.

  4. Les trois opérateurs et la Mairie de Paris (qui perçoit une redevance) se font du fric avec les trotinettes électriques en libre service (accidentogènes) sur le dos des piétons (principales victimes) !
    La Mairie de Paris (qui va augmenter les impôts fonciers des parisiens) ne joue pas son rôle de Police, elle concentre les effectifs de la Police municipale (qui sont des fonctionnaires municipaux (payés par nos impôts fonciers) uniquement dans les zones touristiques.
    Le référendum (imposé par l’Edile), c’est la loi du plus fort (une majorité de votants parisiens) contre le plus faible (les piétons), c’est la politique du “gros camion” ! puisque les piétons (qui ne peuvent plus circuler librement dans l’espace public à cause de l’incivilité des usagers anonymes des trotinettes électriques) ne sont pas forcément des parisiens, mais aussi des banlieusards qui travaillent dans la Capitale (comme c’était le cas de la serveuse italienne qui a été mortellement percutée sur zone piétonne par une trotinette électrique en libre service).

  5. Des le premier jour de leurs mise en service les trottinettes emmerde les piétons et en 4 ans rien a changé même c’est de pire en pire. Stop aux trottinettes électriques je crois que c’est l seul fois ou je suis d’accord avec hidalgo.

  6. Suite aux sondages parisiens “en faveur de la trottinette électrique en libre service” réalisés par les opérateurs, compte tenu des sommes qui sont en jeux (selon le chiffre d’affaires des puissants opérateurs), la Mairie de Paris (qui perçoit une redevance) a décidé de mettre en place un référendum parisien (dont les résultats statistiques sont prévisibles) au lieu de trancher afin de protéger la sécurité des piétons (qui circulent dans l’espace public).
    En organisant ce référendum faussement démocratique, la Mairie de Paris (qui doit prendre ses décisions sur la base de données objectives) ne joue pas son rôle de Police.

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