Les Meta Quest 2 et Quest Pro sont des casques de réalité mixte autonomes, mais au besoin il est possible de les brancher à des PC pour profiter de la puissance de calcul de l’ordinateur. Cela réduit évidemment l’autonomie de l’utilisateur qui ne peut pas s’éloigner trop de son PC ! On peut aussi se connecter en Wi-Fi, mais malheureusement la qualité de la connexion peut rendre les choses pire encore. C’est là qu’intervient la dernière innovation d’Intel développée avec Meta.
Une meilleure expérience de la VR sans fil
Intel a en effet mis au point une nouvelle puce, l’AX1690, qui permet à l’ordinateur de communiquer directement avec le casque en Wi-Fi, sans avoir besoin de transiter par un routeur. C’est généralement lui le goulot d’étrangement du réseau sans fil entre les deux appareils, ce qui provoque de la latence et des problèmes d’affichage.
Intel avait dévoilé l’an dernier la technologie Double Connect Technology (DCT), qui à l’origine a été imaginée comme une manière de connecter un ordinateur aux réseaux Wi-Fi 2,4 GHz et 5 GHz (ou 6 GHz) en simultané. Ce qui a pour résultat une amélioration de la bande passante et de la fiabilité. Meta est arrivé par la suite avec une idée derrière la tête, celle de réduire fortement la latence entre ses casques et le PC.
Grâce à ce travail en commun, Intel annonce que la formule hybride permet de réduire de 20 % la latence (sous les 5 millisecondes). Les utilisateurs de Quest 2 et de Quest Pro pourront bientôt bénéficier de cette expérience, la puce AX1690 étant intégrée dans les processeurs Core de 13e génération récemment présentés par le fondeur.
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