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Glass Onion : cette scène post-crédits qui aurait pu tout changer

Rian Johnson révèle avoir tourné une scène post-crédits qui aurait pu complètement redistribuer les cartes à la fin de Glass Onion.

Glass Onion est en passe de s’inscrire dans la légende. La suite d’À Couteaux Tirés vient de se trouver une place au classement des films les plus populaires de son histoire. Pour sa deuxième semaine d’exploitation, il décroche la 10e place du classement historique. Une belle performance qui lui permet de tutoyer les succès The Irishman et Purple Hearts. Il promet déjà de les dépasser très prochainement puisqu’il continue de trôner fièrement en première place du classement hebdomadaire. À l’heure où nous écrivons ces lignes, il a été visionné pendant plus de 209 millions d’heures à travers le monde.

Rian Johnson a réussi son pari. C’est d’autant plus vrai que la critique est particulièrement emballée par sa revisite du “who dunit”, comprenez “qui est le coupable.” Avec sa satire politique, teintée de mystère et d’humour noir, Johnson s’approche du coup de maître. Il est ainsi invité un peu partout pour parler des nouvelles aventures de Benoit Blanc. Il vient d’ailleurs de confier avoir tourné une scène post-crédit qui aurait pu tout changer.

Un sourire factice

Tout le propos de Glass Onion est de démontrer que les génies autoproclamés sont souvent des idiots finis. Avec sa caricature à peine déguisée d’Elon Musk, le réalisateur décortique le mythe du “self made man“. La narration épluche d’ailleurs la personnalité de son antagoniste à travers plusieurs scènes lourdes de sens. On peut par exemple mentionner la découverte de Mona Lisa dans le salon du milliardaire et sa destruction à la fin du film. Pour Johnson, c’est une manière de matérialiser sa chute ; mais cette fin aurait pu être tout à fait différente. Il confie à Empire :

“Nous avons également tourné une petite scène que nous avons finalement décidé de ne pas utiliser. Blanc était au téléphone et parlait en français. Lorsqu’il raccroche, on découvre la véritable Joconde dans le Musée de Louvre, avec les gardes qui disent ‘on retourne au travail’.” Concrètement, Miles Bron ne détenait qu’une copie. Selon Johnson, cette fin était finalement moins impactante.

“Ça sonne plus comme une fin coup de poing, qu’il détruise la vraie peinture dans le film.” Cela appuie effectivement le propos même de la narration : malgré tous ses efforts, l’homme d’affaires aura marqué l’histoire en étant celui qui a détruit la plus célèbre œuvre du monde. Pourtant, Daniel Craig était plutôt inquiet à l’idée de s’attaquer au patrimoine français. “Il avait peur d’aller trop loin, de vexer des gens. La scène où Bean détruit Arrangement en gris et en noir n°1 de James Abbott McNeill Whistler compte parmi les scènes les plus drôles de l’histoire du cinéma, donc je me suis dit que l’on pourrait s’en sortir. C’était scène était incroyable.”

Il termine son anecdote en précisant que la réplique était si vraisemblable qu’elle devait être selon les réglementations, détruite dès la fin du tournage. “Vous devez en réalité vous filmer en train de détruire le tableau à cause du marché de la contrefaçon.” Une chose est certaine, elle aura laissé un sentiment impérissable à tous les spectateurs.

Pour rappel, Glass Onion ne sera pas le dernier film de Benoit Blanc sur Netflix. Après un premier film au cinéma, Netflix s’est offert les droits de deux autres métrages. Rian Johnson devrait d’ailleurs bientôt se mettre à l’écriture de ce nouveau mystère, qui on l’espère sera aussi mortel que les précédents.

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1 commentaire
  1. Concernant la Joconde, l’original est peinte non pas sur une toile comme dans le film mais sur du bois (du peuplier).
    Aucune chance de penser que l’original a été détruit dans l’incendie de Glass Onion.

Les commentaires sont fermés.

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