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Steven Spielberg regrette amèrement l’impact des Dents de la mer sur les requins

Les Dents de la mer a été un succès sans précédent au cinéma… et aussi un drame pour les requins. Steven Spielberg regrette que son film ait servi de prétexte pour massacrer la population squale.

En juin 1975, un nouveau film d’un tout jeune réalisateur inconnu, Steven Spielberg, sort en salles. Il s’agit de Jaws, alors Les Dents de la mer en France, et le succès est au rendez-vous. En fait, ce premier blockbuster estival de l’histoire de Hollywood est tout simplement le film le plus rentable de tous les temps. Un carton qui s’est fait au détriment de l’antagoniste du long métrage : le requin.

La population de requins décimée

À l’occasion d’une interview à la BBC, le réalisateur a exprimé ses regrets quant à l’impact de Jaws sur la population de requins. « Je crains toujours que les requins soient toujours fâchés contre moi à cause de la frénésie des chasseurs de requins qui s’est produite après 1975 », a-t-il expliqué. « Vraiment, je le regrette ».

Selon la publication Nature, le nombre de requins a décliné de plus de 71 % entre 1970 et 2018. Une étude de 2013 estimait que 100 millions de requins étaient tués chaque année ! 37 % des requins sont tout simplement menacés d’extinction. Et pour de nombreux scientifiques, Jaws a joué un rôle. L’an dernier, une étude avait conclu que 96 % des requins présents dans des films étaient présentés comme une menace.

Depuis 1975, « je regrette vraiment la décimation de la population de requins », a martelé Spielberg à la BBC, « à cause du film et du livre » dont il est tiré. Son auteur, Peter Benchley, a également exprimé en 2000 des regrets concernant l’impact de son roman sur les requins. Malheureusement pour les squales, Jaws continue de faire recette : une ressortie au cinéma cet été a de nouveau enregistré un box office exceptionnel pour un film vieux de 47 ans.

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3 commentaires
  1. Il regrette aussi l’impact de JP sur les Dinosaures.
    Non mais Steven ce qui est fait est fait.

    C’est vrai que nos pauvres requins se font décimer mais ce n’est pas à cause de ce film, l’argent était/est bien plus motivateur.
    Le souci ce n’est pas plus les films ou autres, c’est l’éducation par rapport à la faune et la flore. Elle est inexistante.
    Faire intervenir des spécialistes pour parler de cela de façon pragmatique, scientifique dans les collèges et lycées serait une base

  2. Si le regret est profond, au plaisir de voir le réalisateur corriger sa faute avec un film sur l’innocence des requins dans le massacre des hommes.
    6 Morts par an contre 35 000 par son ami le plus fidèle le chien, sans parler des 1 000 000 de morts/an causées par le moustique

    47 ans de trop pour cet erreur d’un jeune surdouée du cinéma
    face à lui un jeune étudiant du meme age Rob Stewart, a essayé sans le sous de rectifier le tir avec un documentaire passionnant
    Sharkwater Extinction en 2018.

    Donc demain sur vos écrans
    “Sharky mon ami” , le leg posthume de Spielberg, un cadeau à l’humanité et aux générations futures.

  3. Surtout qu’il y a autant de drama coté humain avec ces films…
    Combien de gens pensent a ces films quand ils sont dans l’eau un peu profonde ^^

Les commentaires sont fermés.

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