La sextech peine encore à s’impose auprès du grand public, mais force est de constater que le marché est en pleine expansion. Les confinements successifs ont eu raison de nos derniers freins sur le sujet, et le nombre de sextoys vendus a explosé ces dernières années. Womanizer et Lelo s’exposent désormais en devanture des love-shops, dans les couloirs du métro et même dans nos calendriers de l’Avent. Le sexe fait vendre, et les sextoys n’échappent pas à leurs considérations capitalistes.
Technologie et robotique
Le marché de la sextech est en pleine expansion depuis 2020, et pourrait d’ailleurs peser 122 milliards de dollars d’ici 2024, rapportent certaines prévisions. Pourtant, ce chiffre ne concerne pas que la vente de sextoys, loin de là. Les jouets pour adultes ne représentent en réalité que 22 milliards de dollars sur l’ensemble du marché. Le reste du marché épouse des considérations bien plus larges : innovation technologique d’abord, avec des stimulateurs connectés de plus en plus intelligents, capables d’être contrôlés à distance depuis un smartphone à l’autre bout du monde.
Sur les questions de robotique aussi, les sextoys ne sont pas en reste. À l’heure où la moitié des Français se dit prête à coucher avec un robot, les progrès réalisés ces dernières années en matière d’intelligence artificielle ont de quoi laisser rêveur. Sans parler des possibilités offertes par la réalité virtuelle, qui depuis quelques années promet (sans grand succès pour le moment) de révolutionner notre approche de la masturbation.
Santé sexuelle et mentale
Autre aspect souvent oublié lorsqu’on évoque la sextech : la santé. On ne vous apprendra peut-être rien en insistant sur le fait que la sexualité est un droit, défini depuis dix ans par l’Organisation mondiale de la santé comme un “état de bien-être physique, émotionnel, mental et social associé à la sexualité“. En plus d’agir comme un cocktail d’hormones du plaisir sur le corps, l’orgasme permet aussi de soulager de nombreuses douleurs, allant de la cystite aux crampes abdominales.
Au-delà du plaisir, la sextech s’intéresse ainsi aux solutions existantes pour soulager certaines pathologies liées au système reproducteur et sexuel. Dyspareunies, endométriose, rééducation périnéale… les bénéfices liés à la sextech sont nombreux, et ne concernent pas seulement le plaisir.
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