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Avatar : La Voie de L’Eau fait-il mieux au box-office que le premier ?

Avatar : La Voie de L’eau est un carton, mais fait moins bien que prévu.

13 ans après le premier film, James Cameron poursuit son exploration de Pandora. Avatar premier du nom avait été un immense succès – le plus grand de l’histoire du cinéma – ce second volet entend faire encore mieux. Pourtant, le contexte est autrement moins favorable pour un spectacle de ce genre. La pandémie a bouleversé nos habitudes et les salles obscures commencent à peine à retrouver leur taux de fréquentation d’avant Covid. La crise économique pousse aussi certains ménages à revoir leur budget. Ajoutez à cela un premier week-end d’exploitation qui tombe en pleine finale de l’euro, les astres étaient loin d’être alignés pour Jake Sully et Ney’tiri.

Un peu moins d’une semaine après la sortie d’Avatar : La Voie de L’Eau en France, au terme de son premier week-end de diffusion sur les écrans américains, l’heure est au bilan. Selon Disney, le succès est au rendez-vous encore une fois. Avatar : La Voie de L’Eau s’est imposé comme le meilleur démarrage de l’année 2022. N’en déplaise à Top Gun : Maverick, qui trustait jusqu’ici le classement, les Na’vis ont encore la côte. Pour ses cinq premiers jours, le film a réuni pas moins de 1,847 million de spectateurs dans l’Hexagone. Pour rappel, ils étaient 1,806 million en 2009 pendant le même laps de temps.

Sur les marchés américains, canadiens et mexicains, il a déjà engrangé 134 millions de dollars. À travers le monde, il cumule déjà pas moins de 434,5 millions de recettes. Il s’impose comme le 6 meilleur démarrage pour un film sorti au mois de décembre. Rappelons que cette période est souvent très importante pour les salles obscures. C’est à cette période que nous avions par exemple pu découvrir les derniers Star Wars. Si ces premiers résultats peuvent évidemment être salués, ils sont légèrement en deçà des prévisions des analystes du marché. L’approche des fêtes de fin d’année devrait en revanche largement permettre à Avatar de redresser la barre.

Un quatrième opus sous condition

Les prochaines semaines seront décisives pour la saga Avatar. Si l’investissement de Disney devrait rapidement être amorcé, Disney espère récolter de nombreux billets verts avec sa suite des aventures de la famille Sully. James Cameron confiait récemment que le quatrième volet était loin d’être assuré. Avatar doit s’imposer comme le troisième ou quatrième plus gros succès de l’histoire du cinéma pour espérer avoir droit à sa conclusion. James Cameron deviendrait ainsi le roi du box-office mondial avec pas moins de 3 films dans le 5.

Dans tous les cas, on devrait pouvoir poser les yeux sur le troisième volet dès l’année 2024. Une grande partie du film a déjà été tournée, les équipes vont bientôt s’atteler à la post-production. S’il est acté qu’il servira de conclusion, on peut espérer que James Cameron se verra offrir l’opportunité de clore les aventures de ses héros comme il se doit.

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7 commentaires
  1. Je n’ai jamais eu l’envie,, ni même la patience de regarder le premier en entier.
    Celui ci me tente encore moins et c’était déjà vrai avant sa sortie.
    De plus, vu que je n’ai pas réussis à regarder en entier, ou même seulement aprrcier un seul film de James Cameron depuis Titanic (inclus), je ne tenterais même pas de le voir plus tard chez moi que ce soit en VOD, site de streaming, et/ou de téléchargents plus ou moins legaux, et encore moins en blu-ray (vais pas payer autant pour un style de films qui me “fatigue”.
    Pour en terminer avec ce sujet, je pense que c aussi une question d’âge (j’ai pas loin de 41 ans), mais j’ai vraiment beaucoup de mal avec, la très grandes majorités des blockbuster
    Et encore plus lorsque la seule réelle chose mise en avant c’est la technique ainsi que qualités des images et effets spéciaux.
    Vraiment pas fait pour moi, et ça ne me pose aucun pb,,
    J’ai depuis un moment lâcher l’affaire lorsque le scénario est devenu secondaire à l’image.
    A ce moment là, si je veux prendre une gifle niveau technique et qualités d’images et j’en passe… Je préfère aller au Futuroscope..
    Mais bon il en faut pour tous les goûts

  2. D’accord avec vous sauf pour le Futuroscope. Je m’y rend de temps en temps, l’expérience est sympa et originale mais n’est en aucun cas une claque sur la qualité d’image. Si vous voulez prendre une claque le meilleur combo TV Oled dolby vision et ampli 7.2.1 atmos. Après ça vous aurez l’impression que les films au cinéma sont compressés en 720p

  3. D’accord avec vous sauf pour le combo TV atmos.

    Si vous voulez prendre une claque, allez voir un film.au ciné en Imax / salle ICE, 4k laser, 3D, Atmos et compagnie, vous aurez l’impression que votre TV est un tube cathodique ^^

    Non, sans déc, ce genre de film, c’est sympa sur TV, très sympa sur très bonne TV / système de son, mais comme le premier en son temps était une prouesse technique, le 2 mets la barre encore plus haut.
    La qualité des images, le framerate, la 3D qui oblige a éviter les tirs, le son atmos, le rendu ICE immersive, c’est un vrai divertissement, au delà du cinéma, c’est un spectacle.

    La où le Futuroscope (qui n’a aujourd’hui plus rien de futuriste soit dit en passant. Y a 20 ans, oui, pour avoir de la 3D et un écran géant, c’était là bas. Plus aujourd’hui) va surtout nous secouer physiquement, un très bon ciné, avec un film très technique comme ça, ça nous secoué visuellement.

    Bien sûr, si c’est le scénario qui intéresse, c’est une autre histoire…

  4. Personnellement j ai adoré
    Le 1 et le 2
    J aime le cinéma
    James Cameron
    Les salles obscure sont mon kiff
    À bientôt pour le troisième volets
    Ainsi que top gun

  5. heu j’ai vue le 1, j’ai 58 ans et je serait bien rester 3h de plus sans problème malgré ma santé.
    il est des films qui sont des comètes dans le cinéma.
    enfant ma maman m’a amener voir la guerre des étoiles au cinéma à sa sorti en France, et bien ca a été magique (tout le monde se retournaient dans la salle pour voir d’où venait les vaisseaux, du fait du son)
    et bien quand j’ai vue Avatar, j’ai eu le même frisson, époustouflant de beauté.
    Certes l’histoire est convenu, remâché etc, mais les images, les images.
    cette fois ci par contre il est probable que je ne voie pas le 2 en salle, car en campagne trop loin d’une bonne salle pour le voir, (145 kms mini) c’est pas viable
    je le verrais sur ma télé, dans mon 23m2 mais avec un dolbi quand même 7.1

    il est des films qui permettent l’effet “rêve”, en tout cas pour moi et Avatar en fait partie

  6. Ce n’est pas une question d’âge mais de goût. J’ai 41 ans et sans être un grand fan , j’ai bcp apprécié le premier Avatar comme la suite avec l’expérience ben 3D. Ces deux films ont été conçu comme une nouvelle expérience cinématographique.

  7. Tout le monde critique le scénario d’Avatar, son manichéisme et sa longueur (en ce qui concerne le 2). Alors je vais prendre mon courage à deux mains et me placer en défenseur sur ces point.

    Le cinéma est un art vivant. Chaque film est vivant de ce que tout un groupe de personne a rêvé et à tenté de créer. Dans sa conception, un film est une véritable structure qui tient en équilibre sur différent pans : le scénario, la réalisation, la musique, le jeu des acteurs, la photographie, le sous-texte, le symbolisme, les transitions, le rythme, la durée etc. Un film qui est bon en tout est un chef-d’œuvre. Pour autant, il peut n’être pas considéré comme tel. Et inversement, un film fort sur quelque pans seulement peut-être considéré comme un chef-d’œuvre malgré des failles importantes. Et c’est très bien ainsi. Aujourd’hui dans un monde à la recherche de perfection, on a tendance à oublier que ce qui est vivant est faillible. Mieux, que des défauts peux naître la richesse.

    -Enfin j’en viens à la saga Avatar.
    Pour Cameron, c’est l’œuvre de sa vie. Il a créé un univers et ce depuis bien longtemps (il en rêvait déjà avant Titanic)
    Et pour favoriser l’immersion du spectateur dans son univers, il a favorisé un scénario simple au profit de la richesse visuelle. Aurait-on mieux apprécié Pandora avec une histoire complexe, un nombre important de personnage et de multiple retournement de situation ? Évidemment que non. C’eût été gaspillé l’argent dédié à la création visuelle d’un univers riche. La simplicité n’est pas marque de médiocrité. D*autant plus que par un scénario simple, il traite des thématiques intéressantes : l’écologie, le colonialisme, le racisme.

    -Pour ce qui est de la durée, long n’est pas synonyme de lent. Avatar est long car contemplatif. En voudrait-on a une personne de passer du temps devant un tableau pour capter le plus de détail possible tout en étant submergé par l’allure globale ? Le temps passé au cinéma n’est pas conditionné par le spectateur mais par les créateurs. La longueur d’Avatar n’est pas une tare, elle est réfléchie. Et parce qu’elle est réfléchie, elle est bien dosée. C’est une question de rythme.

    À ce propos, le premier est sortis en version cinéma. Face à son succès, une version longue a été commercialisé. Sauf qu’en vérité, la version longue est la véritable forme du film. Il l’avait pensé ainsi. Et cela se ressent lorsque l’on revient à la version cinéma. Elle est plus courte certes, mais elle est bancal. Il manque du temps de narration. Ce temps enlevé pour que le film soit digeste en salle manque à la compréhension du spectateur du temps que Jake passe à apprendre à être omaticaya. Et cela donne une sur-importance au scénario qui sert avant tout de support à la découverte de l’univers. Pareillement dans le deuxième, si la partie concernant la découverte de l’océan avait été amputée, nous aurions perdu parmi les plus belles images du film pour avoir la sensation que Quaritch retrouve nos héros en quelques semaines alors qu’il s’agit de mois.

    – En ce qui concerne le manichéisme.
    Aujourd’hui, dire qu’un film est manichéen est un gros mot. Un moyen de le bazardé dans ce qui est mauvais.
    Le manichéisme n’est pas foncièrement mauvais. C’est un élément d’écriture comme un autre. Or il s’avère que c’est un élément démodé. Aujourd’hui, nous apprécions les personnages nuancés, humains et torturés : nous sommes à l’ère des antihéros.
    Pourtant nous apprécions Star wars et la dualité de la force, ou bien le seigneur des anneaux avec le mal personnifié dans l’anneau unique prêt à massacrer les petits hobbits.

    Mais Avatar, et son scénario simpliste, semble s’être trompé de mode.
    Alors que nous avons récemment assisté à la mort d’un des plus grands héros du siècle (James Bond), Cameron semble nous servir un méchant brutal sans vergogne et un gentil défendant les faibles.

    Ma réponse est que le manichéisme dans Avatar n’est que de surface. Il est posé comme un axiome de l’univers dès les premières minutes de l’opus 1 (version longue). Il est la conséquence d’une mésentente entre deux espèces. Mésentente qui semble irréparable. Si la caractérisation des humains vous semble exagérée, je la trouve à peine forcée vis à vis des événements actuelles et passées. Le colonialisme à réellement fait des ravages, et nous commençons à voir les conséquences de l’exploitation abusive des ressources naturelles (déforestation, dépeuplement des fonds marins). Par ailleurs, nous pouvons entendre parler faiblement de quelques peuplades des forêts amazoniennes ou des plaines nord sibériennes qui reste sourdent au mode de vie majoritaire pour préserver le leur.
    « Jamais n’offrez au spectateur rien d’incroyable, Le vrai peu quelque fois n’être pas vrai semblable. » écrit Boileau.

    Avatar est-il trop vrai pour qu’on y croit ?

    Par ailleurs, le premier se devait d’être simple afin de poser l’univers et les personnages. Du point de vue de la saga, il n’est qu’un prologue. Car dans La voie de l’eau, un processus de nuancement des personnages apparaît : les navii eux-même enclin au racisme et à la folie ; Quaritch s’attachant à son antithèse ; Eywa susceptible de créer de l’injustice chez les être-vivants.

    James Cameron à pris son mal en patience pour commencer à réaliser son rêve. Je lui souhaite toute la chance du monde pour le finir et nous transporter plus loin encore à travers les merveilles de Pandora.

    Dernière note positive. Face à la mutation du cinéma par le pouvoir sans cesse grandissant des plateformes streaming, Avatar est l’un des derniers défenseurs du cinéma en salle. Car projeté ainsi, il revêt une forme supérieure de film, celui de show visuel, de fresque picturale interactive. Et je suis convaincu que quelque soit la fin de l’aventure Avatar, il restera dans les annales comme un monument du cinéma et du divertissement.

    Je vous remercie de m’avoir lu.

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