En 2020 la production électrique reposait à plus de 60 % sur les énergies fossiles. Le solaire de son côté atteignait à peine les 3 %. Afin de changer cette donne et de lutter contre le réchauffement climatique, les chercheurs du monde entier travaillent pour améliorer le rendement des panneaux solaires.
Les scientifiques du MIT viennent cependant de produire un prototype très intéressant. Les cellules « ultra-fines » sorties du laboratoire sont 18 fois plus puissantes que les produits conventionnels (370 W/kg). Au cours de l’expérience, ce produit a montré toutes ses qualités, conservant une qualité de production à plus de 90 % après 500 cycles de charge.
Des panneaux solaires plus fins qu’un cheveu
Mince et léger, ce panneau solaire est également flexible. Le MIT l’a imaginé de sorte à le rendre facile à utiliser. Il se fixe d’ailleurs comme un autocollant sur tous types de parois. L’étude, publiée dans la revue Nanomaterials, précise que le prototype ne dépasse pas les 50 microns d’épaisseur. C’est moins qu’un cheveu humain (entre 60 et 100 microns).
Selon l’équipe à l’origine de cette étude, ces panneaux solaires légers seraient capables de se fixer sur les voiles d’un bateau pour le rendre électriquement indépendant. Le MIT précise que les drones pourraient faire de très bons clients pour ce nouveau panneau solaire. Léger, il ne modifiera pas les conditions de vol de l’appareil, mais grâce à sa production électrique il pourra en améliorer l’endurance.
Aujourd’hui le solaire est une des solutions pour produire de l’énergie renouvelable. Elle fait partie des options les plus rentables et les chercheurs du monde entier tentent d’optimiser le rendement des panneaux solaires. Récemment une équipe de Stanford a réussi à produire de l’électricité depuis des panneaux solaires en pleine nuit.
Des laboratoires à la vie de tous les jours : le grand saut
Avec l’invention aujourd’hui de ces produits ultra-fins et bien plus performants que les panneaux solaires actuels, la question est maintenant de savoir si un tel produit peut faire son apparition dans notre vie de tous les jours. Sera-t-il possible de coller ces panneaux solaires miniatures sur le toit de sa voiture électrique pour en augmenter l’autonomie ?
Pourront-ils être posés par milliers sur les toits des hangars et des maisons pour rendre ces derniers autonomes en énergie ? Autant de questions qui restent pour le moment en suspens. Dans leur étude les chercheurs du MIT à l’origine de ce projet ne donnent pas de calendrier précis concernant une possible mise en vente d’un prototype. La méthode de fabrication utilisée semble néanmoins abordable et plusieurs entreprises privées ont déjà manifesté un intérêt certain.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
En fait, derrière l’effet d’annonce avec ses chiffres époustouflants, on est loin de la production d’un panneau classique actuel. La présentation fait le focus sur un ration Watt/kg, alors que le vrai débat, c’est Watt/m². Et là, on serait encore loin du compte avec 38W/m² contre 150 pour les panneaux classiques. Ceci dit, l’application reste intéressante dans des domaines précis. On pourrait imaginer de grand rouleaux solaires stratégiques que l’armée pourrait déployer pour apporter de l’électricité dans des zones sinistrées et difficiles d’accès par exemple. D’ici à ce que cette technique permette de produire vraiment plus d’électricité/m², ça ne va pas remplacer les panneaux en tout cas.
Pas mieux, je me faisais la même réflexion sur le titre, comme souvent laisse rêveur jusqu’à la lecture du l’article
Un ratio watt-kg avec une mention ” produisent 18x plus qu’un panneau classique “. Quelle arnaque… P…. a clics va.
Typiquement trompeur, tout scientifique qui se respecte sait que quand on dit 18 fois plus, on met toujours que .. quoi derrière. J’ai appris ça en cm2. Donc, on peut toujours trouver un facteur de mérite qui nous arrange en rapportant la puissance produite au volume de matériau. Celà impacte, le poids de l’installation, mais la puissance par unité de surface, celle qui in fine déterminera la production de votre toit est celle qui fait référence. Un peu de rigueur scientifique ne vous ferait pas de mal. Vous gagneriez en credibilité…
Ça me fait rigoler de voir les commentaires de bistrot à chaque fois. Les mecs sont plus intelligents que les chercheurs du MIT 😁.
Qui écouter ? Des pseudos experts 2.0 ou des types du MIT lol
Un rapport M2/kg..? Pas significatif..il faut cependant se méfier des traductions des journalistes, la plupart de temps, des incompetents scientifiques notoires.
Déjà, le MIT c’est un grand nom, mais derrière, c’est beaucoup de com. Et là, c’est de la com. Il faut savoir qu’actuellement, Heliatek, société allemande fondée par un breton (donc pur produit européen, pas le MIT…) est en phase de commercialisation de masse d’un produit hautement similaire (pour du client “industriel”, qui a de la surface de toit, pas vraiment du particulier), avec un rendement 1.5-2x supérieur, avec des projets pilotes vieux de plusieurs années en France et en Allemagne.
De toute façon la seule donne reste le nombre de watts par m2 , et ke rendement , sachant que le soleil ne peut donner plus que ce qu il a, soit environ 1,2kw par m2 à midi ( heure solaire) , un rendement de 20% done 240wh par m2 , en pic
Quand-même étonnant ,chez moi en Belgique,je tourne entre 5000kw et 6000kw avec 20 carré
De toute façon tout le monde a le droit de dire ce qu,il veut moi je me rends bien compte que les soit disant innovations ne sont que des produits sortis il y à déjà plus de 15 ans et les seuls résultats aujourd’hui sont pioché dans les archives…mais en France on aime croire que nous sommes cons pétant, vu comme ça je crois aussi 😄😄😄
Toutefois je pense que le photovoltaique est vraiment l,énergie de demain, car il faut savoir que le nucléaire qui aujourd’hui passe pour une solution assèche nos réserves en eau pour refroidir les réacteurs 😃😃
Le belge : vous produisez 5000 à 6000 Wh et non kWh kilowatts !
Pour info, Constant, le nucléaire n’assèche pas les fleuves et rivières : elle en chauffe l’eau
Quand on précise w par Kg, c’est plutot Wh par Kg et ça concerne par exemple des batteries mais pas des ppv