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La voiture électrique doit résoudre ces trois problèmes pour avancer

Selon une enquête du média américain Slash Gear la voiture électrique a trois grands problèmes. Ils bloquent son développement commercial.

Les voitures électriques sont l’avenir annoncé de l’automobile. Tous les grands constructeurs se sont mis à produire des modèles 100 % électriques et les ventes explosent aux quatre coins du monde. Mais il reste un paramètre toujours réticent à ce changement, ce sont les consommateurs. Afin de comprendre les raisons ce de désamour, le site d’information américain Slash Gear a interrogé ses lecteurs.

Les 605 personnes questionnées ont toutes eu le droit à la même question : pour quoi n’aviez-vous pas de voiture électrique ? Près d’un tiers des réponses (31 %) ont reconnu que l’autonomie des modèles électriques laisse encore à désirer. Pour 23 % d’entre eux, c’est le remplacement de la batterie, un passage obligatoire et onéreux qui pose problème.

Enfin, avec 22 % des voix, la réponse liée au temps de recharge complète le podium. Ces trois motifs sont aujourd’hui les principaux freins au développement d’une solution électrique. Des chercheurs, mais aussi des industriels travaillent pour offrir l’autonomie la plus longue possible. Aujourd’hui une voiture électrique « classique » parcourt entre 350 et 400 kilomètres avant de passer par la case recharge.

L’autonomie : principale raison du désamour pour les voitures électriques

Mais cette donnée est à replacer dans un contexte. Les chiffres des constructeurs ne prennent pas en compte les temps de stationnement, les embouteillages ou encore les conduites « sportives » qui détruisent l’autonomie d’une voiture électrique. Autre facteur important, à mesure qu’une voiture électrique est rechargée, son autonomie baisse.

Les capacités d’une batterie baissent à mesure que cette dernière est sollicitée. L’autonomie lors de l’achat d’une voiture sera 20 à 30 % supérieure à celle de cette même voiture deux à trois ans plus tard. Afin de combattre cette réalité, les constructeurs automobiles redoublent d’ingéniosité.

En Europe, Mercedes semble avoir pris une avance confortable sur le reste de l’industrie. Avec sa Vision EQXX, la marque a passé les 1000 kilomètres d’autonomie. La voiture peut ainsi relier le siège de la firme à Stuttgart en Allemagne et le circuit de Silverstone au nord de l’Angleterre, le tout sur une seule charge.

Tesla, marque de voiture électrique la plus connue au monde, dispose elle d’une autonomie maximale autour des 800 km. Avec sa Tesla Model S, le constructeur a déjà dépassé les 840 kilomètres sur une seule charge. Mais produire des voitures électriques capables de rouler longtemps est une bonne chose, faut-il encore que ces dernières se rechargent facilement.

Rouler longtemps c’est bien, mais recharger vite c’est mieux

Sur ce point c’est l’entreprise américaine Ford qui tire son épingle du jeu. Il y a quelques mois, l’entreprise a développé un tout nouveau câble de recharge électrique. En optimisant la liaison entre la borne de recharge et la voiture, les pertes électriques sont limitées le plus possible. La batterie est ainsi boostée en cinq minutes à peine.

Des scientifiques ont récemment découvert une nouvelle façon de construire les batteries qui pourrait permettre à ces dernières de se recharger en quelques minutes. Au Japon, des constructeurs misent sur les voitures à pile à combustible pour une recharge rapide. Cette technologie encore très avant-gardiste ne s’exporte pour le moment pas très bien en occident où les batteries au lithium sont préférées.

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7 commentaires
  1. Maintenant faut comparer les distances aux usa et à l Europe .
    600 km chez nous c est loin pour un américain c est l épicier du coin .

  2. Mais évidemment que recharger vite c’est mieux, l’avenir est dans l’amélioration des stations services. Si tu peux recharger ta voiture électrique à la même vitesse que tu fais ton plein d’essence, alors les consommateurs n’y verront aucune différence, ils se rendront en station service comme d’habitude, sauf qu’au lieu de prendre du sans plomb ou du gasoil, ils prendront de l’électricité.

  3. @Engine
    La blague alors qu’on arrive déjà pas à fournir pour notre chauffage cet hiver tu crois qu’il va y avoir des bornes de recharges rapide 5 min partout sur le territoire, il va en falloir un sacré paquet de réacteur nucléaire sans conter qu’il faudra tripler ce chiffre pour les PL…

    Sérieusement l’électrique à batterie rechargeable n’est pas l’avenir.

  4. Curieusement, quand on évoque le sujet des voitures électriques et les problèmes que cela soulève, celui des matières premières est très rarement mentionné.
    J’invite tous ceux que cela intéresse à regarder l’excellente et édifiante conférence de Aurore STEPHANT sur le sujet : “Ruée minière au XXIe siècle : jusqu’où les limites seront-elles repoussées” sur le sujet

  5. @Engine, la recharge elec ultrarapide 5 min de masse à la manière des thermiques pour le commun des mortels ne se fera jamais, c’est acté, au regard des puissances nominales de bornes qu’il faudra soulever, que presque aucun réseau au monde hormis quelques minuscules pays hors sol ne posséderont à termes dans le turfu, t’auras plus de possibilités de soulever de la fonte à la muscu.
    Eh oui la fée électricité actuellement mixée bon en mal an la production mondial annuelle très hétéroclite, n’a pas la même compacité, foisonnement, et densité d’énergie que les carburants provenant directement des fossils eux homogènes sur leur production, stockage et acheminement.
    Tout ce que vous entendez sur le sujet est un pur mensonge. Y aura des infra elec de recharges ponctuelles au demeurant dans les grandes et moyennes villes oui mais c’est tout. Qui des 2 autres postes de conso autres que les transports que sont la chaîne du froid et les technos de l’information (serveurs, terminaux fixes et mobiles) ils diminuent leur part pour faire burner des bagnoles Tesla ?
    Faudra au passage pendre par les couilles certains membres des précédents gouvernements qui ont délibérément projeter de détruire toute une filière électrogène industrielle en ouvrages neufs à rénover pour les décennies à venir, exception de l’exploitation maintenance des systèmes fort heureusement. Par ailleurs, n’omettons pas les budgets qui ont sautés dans la recherche scientifique publique comme privée dans bon nombre de domaine et pas que l’atome, tout comme des projets divers en lien avec l’environnement pour pas faire de jaloux qui ont également disparus des écrans radar comme par hasard, n’est-ce pas Monsieur Lionel Jospin, Dominique Voynet et consorts.

  6. Économiquement la voiture électrique est très appréciable ! Autour de moi tout le monde s’électrifie… 33€ pour 1500km, ça fait réfléchir ! Ce coût est imbattable pour le moment, jusqu’à la sortie des VE ultra légers qui seront, selon moi, l’avenir de nos déplacements… Un chassis léger, une petite batterie dans le plancher, les moteurs dans les roues, 4 places avec un bon coffre, les projets fleurissent un peu partout !
    Ça simplifiera nos transports, ça redonnera du pouvoir d’achat, ça diminuera nos besoins énergétiques et nos besoins en minerais… Le top 👍

  7. Cet article porte des arguments d’il y a une décade. La batterie n’aura pas a être changée durant la vie utile de l’automobile. L’article aurait pu le mentionner au lieu de laisser planer le doute.

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