Figure mythique de la pop culture moderne, le Comte Dracula de Bram Stocker n’a pas encore livré tous ses secrets. C’est du moins ce qu’espèrent Gleb et Svetlana Zilberstein. Le couple de scientifiques s’est lancé dans une mission de taille, en tentant d’analyser une lettre écrite par la main du vampire au XVe siècle, rapportaient il y a quelques jours nos confrères de Slate.
Le vrai Dracula existe
Le personnage du roman de Stocker (récemment adapté en BD chez Glénat) est évidemment fictionnel. Pour autant, il a été largement inspiré par une figure historique bien réelle, celle de Vlad Tepes. Au XVe siècle, ce prince roumain était surnommé Draculea, en hommage à son père Vlad II, surnommé “Dracul” (diable ou dragon en roumain). Encore plus terrifiant que le vampire qu’il a inspiré, Vlad Tepes s’est notamment rendu célèbre après avoir fait empaler 25 000 prisonniers et leurs familles pendant une bataille contre les Turcs. Un épisode sanglant, qui lui a ensuite valu le surnom de Vlad l’Empaleur.
L’ADN pour percer les secrets du vampire
Vlad Draculea n’a laissé aucune trace derrière lui, si ce n’est une lettre manuscrite rédigée de sa main en 1475. On y apprend notamment qu’il projette de s’installer dans la ville de Sibiu. Le plus intéressant reste de lire entre les lignes. Selon le couple de scientifiques en charge de l’étude, le comte transylvanien aurait en effet laissé sur le papier, de la salive, des empreintes digitales et même un peu de sueur.
Une mine d’or en termes de traces biochimiques, qui pourrait nous en apprendre davantage sur le mode de vie du personnage, allant de son état de santé à son régime alimentaire. Spécialisés dans ce type d’exercices, Gleb et Svetlana Zilberstein avaient déjà percé les mystères de l’écrivain britannique George Orwell, ainsi que du médecin et auteur russe Anton Tchekhov, célèbre pour ses pièces de théâtre tragiques. En analysant l’ADN du véritable Dracula, les experts pourraient bien percer les derniers secrets du vampire le plus célèbre de la pop culture.
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