Au mois d’avril, WarnerMedia (une filiale de l’opérateur AT&T à l’époque) a fusionné avec Discovery. Depuis, la restructuration de l’entité, rebaptisé Warner Bros. Discovery, est un chantier à ciel ouvert. Le patron David Zaslav a des idées bien arrêtées sur la suite des opérations, et il veut aller vite : l’objectif est de trouver la rentabilité au plus vite, ce qui implique des décisions difficiles.
Un nom pour regrouper des contenus très disparates
Début août, le conglomérat confirmait l’annulation du film Batgirl, pourtant déjà tourné, et en phase de post-production très avancée. Deux ans de travail et 75 millions de dollars à la poubelle ! Et ce n’était pas une décision isolée, le président et CEO de Warner Bros. Discovery n’a pas peur de casser des œufs pour faire une belle omelette. Il cherche désormais à rapprocher les deux principaux services de streaming de son groupe.
HBO Max doit en effet fusionner avec Discovery Plus. Le nouveau nom de cette plateforme, qui combine 95 millions d’abonnés partout dans le monde, aurait été choisi : il s’agirait tout simplement de « Max », une marque validée par les avocats de l’entreprise. Ce nom continue bien sûr d’évoquer HBO Max et donc une certaine idée de la qualité du contenu (même si Discovery regorge de reality shows pas tous qualitatifs). Mais « Max » représente bien également le catalogue massif de films, de séries TV et de documentaires que proposera le nouveau service.
La future plateforme pourrait d’ailleurs emprunter à Disney+ le principe d’« univers ». Il y aurait ainsi plusieurs grandes catégories : Discovery, DC Comics, Warner Bros., CNN, HBO… Le prix de l’abonnement à ce nouveau service n’a pas été révélé encore, mais HBO Max est proposé à un tarif « premium » facturé 14,99 $ par mois (ou 9,99 $ avec des pubs).
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