Facebook, la plus grande sépulture au monde

Quand on compte près de 3 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois comme c’est le cas pour Facebook, il va sans dire que bon nombre d’entre eux (tous !) sont amenés à mourir un jour. Selon une étude de l’université d’Oxford, le nombre d’utilisateurs décédés surpassera celui des utilisateurs vivants sur le réseau social à l’horizon 2070. Et en 2100, on comptera au moins 1,4 milliard d’utilisateurs morts sur Facebook…

Plus de 30 millions de morts sur Facebook

D’autres études montrent qu’à l’heure actuelle, ce sont 30 millions de morts qui seraient « présents », si on peut dire, sur Facebook. Des chiffres remontant à deux ans : il est donc certain qu’ils ont augmenté depuis ! Ce cas de figure a évidemment été prévu par le réseau social. L’utilisateur peut tout simplement choisir de supprimer définitivement son compte après le décès, auquel cas il faudra que quelqu’un prévienne Facebook de la nouvelle en transférant un document officiel.

L’utilisateur peut aussi désigner un contact légataire qui gèrera le compte après le décès. La personne pourra alors accepter des invitations au nom du profil de commémoration, modifier la photo de profil et la photo de couverture. Dans le cas d’un légataire, la page du défunt sera transformée en profil commémoratif, ce qui permet aux amis et à la famille de se réunir virtuellement et de partager des souvenirs après le décès du proche.

Sur la page, la mention « En souvenir de » s’affiche au-dessus du nom de l’utilisateur disparu. Un journal de commémoration est également disponible pour que les proches puissent échanger, il faudra cependant procéder à des réglages dans les paramètres de confidentialité. Enfin, les pages commémoratives n’apparaissent pas dans les suggestions (notamment dans la section « Vous connaissez peut-être… », les rappels d’anniversaire et les publicités).

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.