La publicité fait son arrivée sur les plateformes SVOD. Finis les visionnages ininterrompus, la réclame s’invite pour permettre aux différents acteurs du secteur de diversifier leurs sources de revenus. Netflix a récemment dévoilé son offre supportée par la publicité. En échange d’un prix réduit, les utilisateurs doivent visionner des publicités pour certaines marques. L’objectif est double pour le N rouge : récolter des deniers auprès des annonceurs et conquérir un nouveau public.
Alors qu’elle enregistrait cette année un net recul dans sa progression, l’entreprise semble avoir compris que le prix de ses formules reste un frein conséquent pour certains foyers. Elle réduit la facture pour gagner des parts de marché. Disney lui emboîte le pas, un mois seulement après ce lancement. La firme aux grandes oreilles applique cette nouvelle stratégie uniquement sur le sol américain… pour le moment. Disney+ n’est pas assez rentable pour Mickey qui cherche à construire un modèle redoutable pour ses productions direct-to-consumer.
Une augmentation
Contrairement à Netflix, qui a revu sa facture à la baisse, ce lancement s’accompagne d’une hausse de prix pour la formule classique. Elle passe de 7,99 à 10,99 dollars par mois. Une hausse de deux euros qui risque de peser lourd sur le budget des utilisateurs. C’est d’autant plus vrai que cette augmentation intervient à une période de crise économique mondiale. Si le déploiement dans l’Hexagone n’a pas été officiellement annoncé, on peut s’attendre à ce que ce soit le cas au cours des prochains mois.
Pour rappel, en France, le prix de l’abonnement avait déjà été augmenté de deux euros à l’arrivée du catalogue Star. Cette nouvelle destination regroupe une majeure partie des séries et des films proposés sur Hulu. Elle permettait à Mickey de s’adresser à un nouveau public et de s’écarter de son image de plateforme pour enfants.
Comment ça marche ?
Avec ce lancement, débarquent les premiers retours d’expérience. La presse américaine a passé cette nouvelle offre au peigne fin et en détaille les contours. On y apprend que 45 secondes de publicités sont incluses au début du visionnage. Ensuite, il faudra compter sur deux ou quatre coupures selon la durée du contenu regardé. Parmi les annonceurs présents, on retrouve essentiellement des enseignes alimentaires comme Chick-Fil-A ou encore Starbucks. Airbnb, Lego et le supermarché Target sont aussi du voyage. Même Meta, anciennement Facebook, s’invite.
Du côté des options proposées, il faudra compter sur une expérience plus restreinte. Pas de visionnage en groupe ou de Dolby Atmos, ces fonctionnalités sont désormais réservées aux abonnés Premium. Il n’est pas possible de télécharger un contenu pour le regarder hors-connexion. Netflix avait adopté la même stratégie. Néanmoins, Disney, à la différence de son concurrent, ne restreint pas la qualité à la simple HD. Les films ou les séries en 4K sont toujours proposés sous cette forme, sous condition d’avoir les outils pour en profiter.
Comme nous le disions plus haut, la France n’est pas encore concernée par ces changements. Il faudra néanmoins s’attendre à ce qu’ils soient appliqués dans nos vertes contrées très prochainement. Profitez donc de l’abonnement Premium à 7,99 euros tant que vous le pouvez.
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