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Inefficaces ou dangereux : voici les médicaments à éviter en 2023

Un panel de scientifiques et de médecins a dévoilé la liste des médicaments dangereux ou inefficaces.

Comme chaque année, la revue spécialisée Prescrire vient de dévoiler sa traditionnelle liste de médicaments à éviter, afin d’éviter des “dommages disproportionnés pour les patients“. Comme depuis 12 ans, le journal a dressé les 107 molécules considérées comme inefficaces, ou carrément dangereuses pour la santé. Établie par un cabinet de professionnels de santé, elle permet surtout de mesurer le ratio bénéfices/risques, tout en proposant une actualisation annuelle des 88 produits concernés par une commercialisation.

Quels sont les nouveaux médicaments à éviter ?

Parmi les médicaments concernés par la liste de Prescrire, trois nouveaux produits viennent s’ajouter. D’abord le Palforzia, une poudre de graines d’arachides généralement utilisée dans le cadre d’une désensibilisation allergique, qui aurait en réalité tendance à “augmenter la fréquence des réactions allergiques dans la vie quotidienne“. Vient ensuite le Roxadustat, aussi vendu sous l’appellation marketing Evrenzo. Habituellement prescrit pour soigner les “anémies liées à une insuffisance rénale chronique“, il ne serait en réalité pas plus efficace que d’autres médicaments pensés pour le même usage, mais souffrirait d’effets indésirables plus importants.

Enfin, la teinture d’Opium, aussi connue sous le nom de Dropizal a été pointée du doigt pour son efficacité. Composée de plusieurs dérivés du pavot, elle est habituellement prescrite pour soigner les diarrhées sévères, mais ne serait en fait pas plus efficace que le Lopéramide, un autre opioïde aux effets secondaires moindres. Enfin, le Nintédanib, dont la dangerosité avait pourtant été écartée l’année dernière, a indiqué une balance bénéfices / risques défavorable, le classant désormais parmi les médicaments à éviter.

Le Voltarène aussi

Particulièrement populaires chez les sportifs, les molécules acéclofénac et diclofénac (le Voltarène par exemple) exposeraient “à un surcroît d’effets indésirables cardiovasculaires (dont infarctus du myocarde, insuffisances cardiaques) et de morts d’origine cardiovasculaire par rapport à d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens aussi efficaces“.

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