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Sextech : Lora Di Carlo, la marque interdite du CES disparaît mystérieusement

La marque la plus innovante du marché de la sextech vient de disparaître mystérieusement des radars.

Où est passée Lora di Carlo ? En 2019, la marque de sextoys mimétiques avait connu un succès inattendu, après que le CES l’ait récompensé d’un prix d’innovation robotique, avant de la destituer pour “obscénité”. Rapidement, les réseaux sociaux s’emparent de l’affaire, et s’étonnent de voir un tel traitement réservé à une entreprise ouvertement tournée vers la robotique. D’autant plus qu’à l’époque et depuis déjà quelques années les stands voisins ne se privent pas de présenter les dernières technologies de réalité virtuelle dédiées à la pornographie et à l’érotisme.

Sextoy chauffant Lora Di Carlo Drift
© Amandine Jonniaux / JDG

Son prix retrouvé, Lora Di Carlo devient le symbole d’une sextech innovante, tournée vers la robotique et la santé sexuelle. Créée par une femme pour les personnes à vulves, la marque s’impose aussi comme une figure féministe, sur un marché souvent dominé par les hommes. Ses sextoys s’arrachent à prix d’or, et brillent par leur intelligence. Les levées de fonds s’enchaînent, et l’entrepris lève près de 10 millions de dollars en quelques années.

Avis de disparition pour Lora Di Carlo

Malgré des débuts prometteurs, Lora Di Carlo a peut-être signé son arrêt de mort, dans une discrétion qui interroge. Sur les réseaux sociaux, le dernier post en date de la marque remonte au mois d’août. À l’époque, la marque teasait l’arrivée d’un nouveau stimulateur baptisé Curva… qui n’a finalement jamais vu le jour. Leur site officiel semble avoir été désactivé, et le nom de domaine loradicarlo.com semble même accessible à la vente. Seul le compte Twitter de la marque reste actif, mais le dernier post remonte à octobre, le reste ressemblant à de simples partages automatiques.

Lora di carlo
© Journal du Geek

Selon le site Women’s Health, la disparition du site ne serait pas le seul problème rencontré par Lora Di Carlo. Plusieurs commandes passées depuis leur boutique officielle n’auraient jamais été honorées, et la plateforme d’affiliation ShareASale, que la marque utilisait pour ses publications en ligne semble avoir été désactivée.

Depuis la fin du mois d’octobre, les licenciements se seraient enchaînés au sein de la firme. Nos demandes par email n’ont pas donné suite, et la plupart des adresses relatives à l’entreprise sont revenues avec des messages d’erreur. Le 7 novembre 2022, Women’s Health indique avoir reçu l’information officielle selon laquelle l’entreprise s’apprêtait à déposer le bilan.

Le coup de sifflet final semble bel et bien prononcé contre Lora Di Carlo. On attend toujours d’avoir plus d’informations sur le sujet.

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