Le câble sous-marin 2AFrica va augmenter la bande passante sur l’Afrique, où les internautes pourront profiter de nouveaux usages numériques avec une meilleure fiabilité et une plus grande sécurité des échanges. Jusqu’à présent, quand un pays se voyait coupé du réseau à cause d’un incident, il pouvait rester dans le noir pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
Améliorer l’accès internet pour les pays africains
2AFrica vise justement à améliorer la stabilité du réseau pour le continent. Le câble, long de 45.000 km, veut interconnecter 33 pays (Europe, Asie et Afrique) à partir de l’année prochaine. C’est un projet soutenu par un consortium qui compte dans ses rangs Orange, Telecom Egypt, China Mobile International, Vodafone ou encore Meta. Le câble doit fournir une capacité de 180 Tb/s et 16 paires de fibres.
Une fois entièrement relié à ses 46 stations d’atterrage, il pourra connecter plus de 3 milliards d’internautes ! Après son installation à Gênes et à Barcelone, c’était au tour de Marseille de lancer son opération d’atterrage du câble qui s’est déroulée le 6 novembre. La ville comptait déjà 15 câbles sous-marins internationaux, et elle ne cesse de grimper dans le classements des plus importants « hubs » internets mondiaux. Marseille est à la 7e place, soit 37 de mieux qu’il y a sept ans !
L’opération 2Africa est de grande ampleur. Sa mise en place est programmée pour durer trois années et engage six navires câbliers, dont quatre qui travailleront en même temps au mois de décembre. Avant la pose elle-même, les travaux de préparation ont demandé deux années de travail et sept navires pour établir la meilleure route possible.
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