« Pillswood » voici le nom donné à l’immense structure qui vient d’ouvrir ses portes du côté de Cottingham en Angleterre. Il s’agit-là de la plus grande infrastructure de stockage d’énergie dans toute l’Europe. L’idée derrière la construction de cette immense structure est de stocker l’énergie électrique produite par des sources renouvelables.
Une telle capacité de stockage permettrait de bénéficier du renouvelable tout au long de l’année et pas seulement lors des pics de production. L’ensemble de la structure est capable de stocker 196 MWh, ce qui correspond à la consommation électrique d’une ville comme Rennes pendant 2 heures.
Si ce chiffre peut paraître faible, l’entreprise derrière le projet assure que la recharge de la structure sera constante, ce qui devrait permettre d’électrifier 200 000 à 300 000 maisons en continu. Un tel projet, développé par l’entreprise Harmony Energy Income Trust, a été chapeauté en haut lieu à Londres mais aussi à Bruxelles.
Le stockage : le talon d’Achille du renouvelable
Car aujourd’hui l’Europe est dans une double course contre la montre. Le vieux continent cherche à atteindre la neutralité carbone au plus vite et pour cela, il développe de nombreux projets d’énergies renouvelables. Les éoliennes et panneaux solaires se multiplient pour remplacer les centrales à charbon et produire une électricité toujours plus propre.
Mais dans le même temps, l’UE doit garder un œil sur sa capacité de stockage de cette électricité. Produire pour produire n’est pas très utile et le grand problème du renouvelable reste aujourd’hui l’absence de continuité dans son niveau de rendement. Un panneau solaire ne fonctionne que quelques heures par jour, et pas tous les jours. Il en y est de même pour une éolienne ou une centrale hydro-électrique. Il faut donc maximiser ces périodes de production et stocker le plus d’énergie possible pour la redistribuer lors des “creux”.
Un projet qui donne des idées
Pour Maroš Šefčovič, vice-président de la Commission européenne, la question du stockage de l’énergie est cruciale. C’est une étape obligatoire pour « aider à l’intégration des énergies renouvelables. » Il assure également que « le déploiement de solutions de stockage d’énergie en Europe doit s’accélérer. »
Au cœur d’une crise énergétique sans précédent, la recherche d’indépendance et de souveraineté de l’Europe est très bien accueillie dans les pays membres. De l’autre côté de l’Atlantique, la maison blanche réfléchit également à la mise en œuvre de telles structures pour s’assurer une production électrique plus propre. Rien n’a encore été décidé, mais les choses pourraient changer prochainement dans le pays de l’Oncle Sam.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Vous êtes au courant que hormis sur le plan géographique le royaume uni ne fait plus partie de l Europe? Brexit etc
Non je dis ça pour le titre racoleur…
Style le royaume unis se dote…
@zineke.. exact.. mais n’oubliez pas qu’ici c’est le JDG alors à part “Enorme , déchire, ridiculise, assassine, détruit , massacre , explose….” ils n’ont ni connaissance ni vocabulaire.
Ce type de stockage est une hérésie. Cela ne peut fournir que quelques heures d’électricité, horriblement cher (remarquez qu’on vous rabâche dans les médias que les enr sont peu chères mais on ne vous parle jamais du coût du stockage…). Les batteries nécessitent d’être refroidies en permanence et ne durent qu’un petit nombre d’années.
a) l’Hydro-électricité est une solution de production permanente (et non intermittente comme écrit dans le texte) .
b) le barrage de Grand Maison (en France) stocke 280 000 MWh, soit 950 fois plus que cette installation.
c) la centrale de Nant de Drance (en Suisse), c’est 20 000 MWh.
Les solutions “traditionnelles” sont efficaces.