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Après le centimètre et le millimètre, voici les quectomètres et ronnamètres !

Plus besoin d’inventer de nouvelles unités fantaisistes pour les mesures les plus extrêmes.

Comme son nom l’indique, le Système International des Unités, ou SI pour les intimes, est un standard de mesure utilisé un peu partout sur la planète, à quelques exceptions près. Au quotidien, le commun des mortels utilise essentiellement des unités comme le litre, le centimètre ou le kilogramme. Mais il en existe des tas d’autres qui servent davantage aux ingénieurs, scientifiques et autres professions techniques.

Tout en haut de cette échelle, on trouve le préfixe yota-; il correspond à un quadrillion dans l’échelle longue utilisée en France, soit 1024 (un 1 suivi de 24 zéros), ou encore un million de milliards de milliards. À titre de comparaison, le rayon de l’univers observable (en distance comobile) est estimé à environ 435 yottamètres.

De l’autre côté, on trouve le préfixe yocto (10-24), qu’on peut aussi appeler un quadrillionième ou un millionième de milliardième de milliardième. Si on l’applique à une distance, il désigne une longueur environ mille milliards de fois plus petite que la circonférence d’un atome d’hydrogène. Dans un autre contexte, on les utilise généralement avec des unités de masse pour décrire des particules subatomiques; un neutron pèse par exemple 1,67 yoctogramme.

Une échelle très étendue, mais encore insuffisante

Ces préfixes, adoptés en 1991, semblent si extrêmes qu’on pourrait penser qu’ils suffiront largement à encadrer tous les travaux scientifiques jusqu’à la fin des temps. Pourtant, les chercheurs et ingénieurs continuent de produire des méthodes et des appareils qui nécessitent des chiffres de plus en plus immenses.

Certains commencent donc à se sentir à l’étroit avec les unités actuelles. C’est tout particulièrement vrai en informatique et en data science; à l’heure actuelle, ce sont les seules disciplines qui ont véritablement un besoin urgent d’unités supplémentaires. En effet, certaines structures qui travaillent dans l’hébergement ou le traitement des données raisonnent déjà en termes de yottabytes.

Depuis quelques années, nombre d’entre eux réclament donc l’introduction d’un nouvel échelon unitaire dans le système international. Et leur souhait a enfin été exaucé à l’occasion de la 27e Assemblée Générale des Poids et Mesures, qui s’est tenue la semaine dernière au Château de Versailles; la communauté peut désormais fêter l’arrivée de quatre nouveaux préfixes.

© Benjamin Lehman – Unsplash

De l’infiniment grand à l’infiniment petit

Les deux premiers, quetta- (1030, ou un quintillion en échelle longue) et ronna- (1027, ou un quadrilliard en échelle longue), s’installent respectivement en 1re et 2e position sur cette échelle de valeurs. Dans l’immédiat, ils seront très certainement réservés au monde de l’informatique (et aux amateurs de yo mama jokes de mauvais goût).

Mais au fil du temps, ils pourraient se trouver une place dans d’autres domaines qui travaillent avec des chiffres colossaux. On pense par exemple à l’astronomie. Par exemple, le communiqué publié pour l’occasion par le National Physics Lab (l’institution britannique qui gère ces standards de l’autre côté de la manche) indique que si l’on applique ces préfixes à des masses, la Terre pèse environ 6 ronnagrammes, et que Jupiter pèse à peu près 2 quettagrammes.

De l’autre côté du spectre, on trouve les préfixes quecto- et ronto- (10-30 et 10-27 respectivement). Appliqués à des distances, cela commence à s’approcher de l’échelle de la fameuse longueur de Planck (1,6x 10-35 mètres), à partir de laquelle la physique traditionnelle cesse tout simplement de fonctionner. Ces nouvelles unités seront donc probablement utilisés dans le cadre de travaux de recherche fondamentale qui s’intéressent à l’infiniment petit. On pourrait par exemple les retrouver dans des études sur la fameuse Théorie du Tout, qui cherche à faire le lien entre la physique relativiste d’Einstein et la physique quantique (voir notre article).

Avec cette nouvelle mise à jour, les spécialistes seront probablement armés pour de nombreuses années, voire décennies… à moins que de nouveaux progrès spectaculaires conduisent encore à l’introduction d’un nouvel échelon encore plus extrême.

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Source : Phys.org

6 commentaires
  1. Quand on écrit sur la science, il est préférable de faire preuve d’un minimum de rigueur.
    Ainsi, si je résume le 3ème paragraphe, “le yocto…est une distance…qui permettent de peser…3 (oui, on est passé tout d’un coup au pluriel). Une distance qui permet de peser, ben voyons !
    Et la longueur de Planck est donc 1,6 x 10E-35 …. rien ! elle n’a pas d’unité ????
    (-‸ლ)

  2. Ned,
    Comme précisé dans l’article yocto- et un préfixe il peut tant être utilisé sur un mesure de poids que sur un mesure de distance…

    Pour la longue de Planck l’unité est en mètre.

  3. Allons Allons, on est sur le JDG hein. Alors la rigueur ou l’orthographe…Articles généralement copiés ou traduits automatiquement.
    Quand on voit qu’ils estiment que les articles sur les jouets sexuels ont un rapport à la technologie…

  4. Bah alors papy t’en as pas marre de râler ? La télé est cassée tu te réfugie sur le bon vieux internet ? Même quand ça ne traite pas de s*xe tu es obligé d’en parler, on a un petit problème à ce niveau-là aussi ? N’hésites pas à consulter hein

  5. @ Francesca : on ne t’a rien demandé. Désolé pour toi si tu ne comprends pas le titre de l’article et que tu es incapable d’écrire français correctement. Retourne dans ta chambre et va réviser

  6. Parce que quelqu’un t’a demandé quelque chose à toi peut-être ? Va faire un peu de marche à pied, ça aide à évacuer la frustration 🙂

Les commentaires sont fermés.

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