Renault : la nouvelle marque Ampere prête à concurrencer les constructeurs électriques

L’énorme projet de Luca de Meo, le directeur général du groupe Renault, prend forme. Le constructeur automobile s’est scindé en cinq divisions qui sont autant d’activités auparavant intégrées au sein de l’entreprise. On y trouve Alpine, la marque haut de gamme engagée dans la course automobile (Formule 1) ; Mobilize, qui va s’occuper des services financiers ; The Future is Neutral en charge de l’économie circulaire et des technologies de recyclage ; Power, pour les véhicules thermiques ; et enfin Ampere pour les véhicules électriques.

Avec Ampere, Renault met le paquet sur l’électrique

Renault veut ainsi prouver la viabilité financière et technologique de chacune de ces filiales. Un sacré pari qui propulse le groupe dans l’avenir, notamment du côté d’Ampere qui veut se frotter aux plus grands constructeurs automobiles électriques. La nouvelle marque ne part d’ailleurs pas sans munition : la nouvelle Megane E-Tech est le premier modèle de la gamme. On attend les R4, R5 et la future Scenic. Et toutes les autres déclinaisons électriques prévues par Renault.

Le constructeur y croit tellement qu’Ampere devrait être introduit en Bourse durant le deuxième semestre de l’année prochaine. La marque emploie 10.000 salariés, majoritairement sur le territoire français, que ce soit pour la recherche et développement que pour la production. Renault a fixé un objectif d’un million de voitures électriques produites à l’horizon 2031.

Renault a également annoncé le renforcement de son partenariat avec Google pour le logiciel, ainsi qu’un accord d’investissement avec Qualcomm. Les véhicules électriques sont autant des voitures que des ordinateurs, et le constructeur automobile doit faire appel à des spécialistes extérieurs dans ce domaine.

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