Réduire la facture d’une réparation de plusieurs dizaines d’euros, voilà ce à quoi vont avoir droit les Français désireux de faire perdurer leurs appareils électriques ou électroniques. Pour en profiter, ils devront se rendre dans un des 500 réparateurs agréés porteurs du label QualiRepar. D’ici l’année prochaine, la certification passera à la vitesse supérieure avec un objectif de 1.500 réparateurs, puis 10.000 à l’horizon 2027.
Allonger la durée de vie des appareils électriques et électroniques
Pour faire réparer un fer à repasser, l’utilisateur bénéficiera d’un bon de réduction de 10 euros. La somme passe à 15 euros pour une trottinette, 20 euros pour une console de jeux ou une enceinte, 25 euros pour un téléphone portable, une tablette ou encore un frigo, 30 euros pour un téléviseur ou un rétro-projecteur. D’autres produits s’ajouteront à la liste dans les prochaines années, dont les imprimantes et les robots culinaires (2024) et les ventilateurs (2025).
Pas de quoi payer complètement la facture de réparation, mais une aide qui permettra d’envisager l’utilisation d’un vieil appareil plutôt que d’en acheter un neuf. Cette mesure, votée dans le cadre de la loi économie circulaire de 2020, est financée par les industriels qui abondent un fonds de réparation doté de 410 millions d’euros pour six ans.
Les réparateurs agréés conserveront le label pendant 3 ans, qui sera délivré par un des organismes de certification (AFNOR, SGS et Bureau Veritas). Le dispositif est une première en Europe et en cas de succès, il est possible qu’il intéresse d’autres pays. En France, sur les 1,5 milliard d’appareils électriques et électroniques en circulation, on compte environ 10 millions de réparations. Le dispositif QualiRepar doit augmenter ce volume de 20 %.
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Et faudrait commencer par lutter contre l’obsolescence programmée (vieux sujet pourtant …) et vendre des objets à la qualité médiocre pour afficher un prix indécent.
Et éduquer le marché de l’occasion : Acheter de l’occasion pas bien moins cher que le neuf, cela ne marchera jamais.
*et la vente d’objets