L’Europe compte un nouveau supercalculateur dans le top 5 mondial. Leonardo, mis au point par Atos, pointe désormais à la 4e position sous les couleurs italiennes, derrière le LUMI finlandais, le Fugaku japonais et le Frontier américain, bon premier. Sa puissance de calcul, qui se base sur l’intelligence artificielle, atteint 250 pétaflops lorsqu’il sera complet, soit 250 millions de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde.
Un supercalculateur pour des modélisations de situations climatiques extrêmes
Atos a livré la partie principale de Leonardo au consortium Cineca, situé dans la technopôle de Bologne, en Italie. Le supercalculateur, qui soutient la mission de souveraineté de l’Union européenne, va servir dans les situations d’urgence environnementale et médicale. Dans le détail, ses capacités de calcul seront mises à contribution pour l’atténuation et la gestion des risques dus aux situations extrêmes comme des événements naturels, des séismes, des tsunamis, des éruptions volcaniques ou encore des crues éclair.
Ces événements nécessitent des modélisations scientifiques très complexes que seuls les supercalculateurs comme Leonardo sont capables d’accomplir. Techniquement parlant, le système est impressionnant : Leonardo est basé sur des nœuds BullSequana XH2000 d’Atos, chacun doté de quatre GPU Nvidia A100 Tensor Core et d’un processeur Xeon Scalable d’Intel. En tout, le supercalculateur compte 3.500 CPU Xeon et 14.000 GPU Nvidia. De la mémoire vive DDR 5 de Micron offre la bande passante nécessaire pour répondre aux contraintes de calcul à haute intensité.
L’accès à Leonardo a été retardé à cause de la crise sanitaire, mais l’infrastructure a finalement pu être fournie au mois de juillet. Ce sont plus de 155 racks qui ont été livrés et mis en réseau pour effectuer les tests initiaux.
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