Il va falloir s’habituer à une nouvelle marque dans les prochains mois : Nintendo Systems ! Cette entreprise va « renforcer la numérisation » de l’activité de Nintendo, l’éditeur représentant 80 % du capital, contre 20 % pour DeNA. Nintendo Systems va surtout plancher sur la recherche et le développement, ainsi que sur la création de services à valeur ajoutée.
Des jeux mobiles qui rapportent… et d’autres moins
L’ordre de mission est très vague, mais Nintendo Systems revêt un intérêt stratégique pour le constructeur de la Switch. Nintendo et DeNA travaillent ensemble depuis sept ans sur des jeux mobiles ; ils ont ainsi produit Miitomo, Super Mario Run, Fire Emblem Heroes, Animal Crossing: Pocket Camp, Mario Kart Tour et Pokémon Masters. Des poids lourds dans l’App Store et le Play Store, en particulier Fire Emblem dont le chiffre d’affaires a dépassé le milliard de dollars.
D’autres en revanche sont moins rentables : 293 millions pour Mario Kart Tour, 287 millions pour Animal Crossing. Parfois, ça ne marche pas comme espéré : Dr Mario World, développé en collaboration avec Line, n’a pas tenu plus de deux ans, et Dragalia Lost (avec Cygames) a également été arrêté faute d’intérêt suffisant des joueurs. Néanmoins, tous représentent une manne digne d’intérêt pour Nintendo qui cherche à diversifier sa propriété intellectuelle au-delà de ses propres systèmes de jeux.
Depuis son apparition sur les plateformes mobiles, Nintendo a dépassé les 800 millions de téléchargements. C’est l’équivalent du nombre de consoles vendus par le constructeur depuis le lancement de la NES, en 1983, a expliqué Shuntaro Furukawa le président du groupe. Nintendo Systems va permettre d’ancrer un peu plus l’entreprise sur ce marché.
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