Lancé fin 2020 aux États-Unis (et en 2021 en France), le VPN de Google s’invite désormais sur les ordinateurs. Le VPN de Google One est en effet disponible sur les PC sous Windows et les Mac sous macOS. Jusqu’à présent, il fallait passer par Android et plus récemment sur iOS pour accéder à la solution VPN du géant américain.
L’approche n’évolue pas et il faut toujours disposer d’un abonnement à la formule Premium de Google One pour accéder au service VPN. Facturé 9,99 euros par mois (ou 99,99 euros/an), cet abonnement propose 2 To d’espace de stockage et il est le seul à ajouter le VPN. Les abonnés peuvent dorénavant en profiter sur leur ordinateur et partager l’accès avec cinq personnes.
Un VPN qui va à l’essentiel
Le marché des VPN a le vent en poupe et Google ne voulait pas rater le coche. La firme de Mountain View propose toutefois un service VPN qui reste très limité. Malgré la volonté de se faire une place sur les PC sous Windows et Mac, il conserve les mêmes restrictions que sur Android et iOS.
À l’instar du service Relais Privé proposé par Apple via iCloud, et tel que mentionné dans notre test du VPN de Google, il n’est pas possible de choisir manuellement l’adresse IP d’un autre pays. Google vous attribue automatiquement une adresse IP correspondant au pays dans lequel vous vous trouvez.
Le géant de la recherche fait donc l’impasse sur l’un des points forts des VPN, à savoir la possibilité de contourner des géoblocages. « Vous ne pourrez pas modifier l’emplacement de votre adresse IP pour consulter des contenus qui ne sont pas disponibles dans votre région », confirme la firme sur son site. Il sera par exemple impossible d’utiliser ce VPN pour accéder au catalogue Netflix d’un autre pays.
À la place, Google met l’accent sur le renforcement de la sécurité en ligne. Le VPN de Google One vise à apporter « une couche de protection supplémentaire » en réduisant notamment le pistage en ligne. Il est aussi question de « chiffrer votre activité en ligne », et ce, quel que soit l’endroit d’où vous vous connectez. Un discours qui peut surprendre compte tenu de la réputation de Google en la matière.
Disponible dans 22 pays (dont la France)
L’entreprise étasunienne tente malgré tout de convaincre. Elle indique que « la connexion VPN ne sera jamais utilisée par Google pour suivre, consigner ou vendre les données liées à votre activité de navigation ». Voici les données qui ne sont pas enregistrées par le VPN :
- Le trafic réseau, y compris le DNS
- Les adresses IP des appareils connectés au VPN
- La bande passante utilisée par un utilisateur
- Les horodatages des connexions de l’utilisateur
La version « bureau » du VPN de Google One est en cours de déploiement. Elle sera disponible sur les mêmes marchés que la version mobile, soit 22 pays au total. La France fait partie de la liste, au même titre que la Belgique, la Suisse, l’Espagne, l’Allemagne ou l’Italie. À l’heure de ces lignes, la page dédiée au service indique que l’application sera « bientôt disponible » sur Windows et Mac.
Rappelons que si le VPN de Google One est payant, il sera bientôt proposé gratuitement aux propriétaires de Pixel 7 et Pixel 7 Pro. Le rendez-vous est fixé pour le mois de décembre.
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