La semaine dernière, une décision importante a été prise au sein du gouvernement. Une décision qui concerne une grande partie de notre jeune population, celle qui profite actuellement du pass culture. En effet, la motion concernant l’exclusion des mangas, bandes dessinées japonaises à l’apogée de leur gloire depuis quelques années, a été rejetée par l’Assemblée Nationale.
Cette proposition, c’est le député Jean-Philippe Tanguy, affilié au Rassemblement National, qui l’a présentée devant ses comparses vendredi dernier. Comme il l’a expliqué, le projet de loi visait à recentrer le pass culture sur des “activités réellement culturelles“. Un sentiment partagé par tous les députés de son parti politique, bien que cela n’ait pas suffit à faire pencher le vote en leur faveur.
En effet, le détail nous apprend que seulement 14 députés ont voté en faveur de la proposition, contre 63 députés ayant voté en sa défaveur. Une victoire écrasante donc qui renforce la place des mangas en tant que bien culturel à part entière. Et c’est tant mieux au vu de leur immense popularité auprès des jeunes. Parmi les utilisations du pass culture, 54% des réservations littéraires concernent ces petits ouvrages illustrés, tandis que les romans représentent eux seulement 12% de la catégorie littérature.
La culture en mouvement perpétuel
Ce n’est pas la première fois qu’un divertissement tel que celui-ci se heurte aux préjugés et se retrouve à (presque) payer le prix fort simplement pour exister. C’est notamment le cas du jeu vidéo, longtemps critiqué et associé aux comportements violents, à la dégradation de la santé mentale des jeunes ou encore à leur isolement dans la société. Des a priori jusqu’ici jamais prouvés et dont il est difficile de se débarrasser, alors même qu’il s’agit du premier bien culturel en France aujourd’hui.
L’avènement des mangas, par le biais des animes par exemple, met simplement en lumière une culture venant d’un autre pays, avec des codes et des standards de technicité propres au genre, que les Français ont adoptés et apprivoisés. Après le Japon, c’est bien la France qui se place en seconde place des plus gros consommateurs de mangas et l’on doit même à nos artistes quelques pépites rentrées dans l’histoire que l’on appelle des manfras.
Puisque nous sommes à l’ère du numérique, il existe désormais de nombreuses plateformes en ligne vous permettant de lire des scans, ces versions numérisées des mangas, de manière hebdomadaire ou en binge-reading. Glénat par exemple lancé son propre support, baptisé Manga Max. Le genre a donc encore un bel avenir devant lui, et son accessibilité via le pass culture devrait continuer de renforcer le lien entre les Français et ces perles culturelles japonaises.
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Encore heureux. Certains mangas parlent de sujets parfois mal traités en France comme la solitude ou des sujets axés sur la psychologie.
a tout les japonais qui lisent des mangas, non ce n’est pas le culture c’est la france qui le dit.
C’est mieux ainsi
@ Kubbiac
Non, ce n’est pas la France qui le dit mais les guignols du RN! La preuve, les mangas ne seront pas exclus.
les mecs sont tellement racistes qu’ils voudraient virer les mangas de la culture, ça en dit long sur eux