Longtemps présenté comme le principal concurrent de Samsung sur le marché du pliant, HUAWEI sait désormais qu’il ne lutte plus à armes égales. Une situation qui n’empêche pas le géant chinois de continuer de proposer des smartphones pliants, comme le Pocket S. Présenté en Chine, ce nouveau concurrent du Galaxy Z Flip4 ressemble beaucoup au P50 Pocket passé entre nos mains. On retrouve donc ce format de poche et une volonté pour la marque de rendre les smartphones pliants plus abordables.
Le prix reste l’un des principaux freins pour voir les appareils pliants prendre leur envol. Fort logiquement, les constructeurs débutent par des modèles premium avant de rendre les technologies plus accessibles.
Le HUAWEI Pocket S reprend l’essentiel du design du P50 Pocket. Le changement visible concerne les coloris, avec des couleurs unies à la place des motifs de l’ancien modèle. La marque propose six coloris différents : noir, or, argent, vert, rose et bleu.
Le HUAWEI Pocket S, un P50 Pocket « Lite »
À l’instar de son aîné, il propose deux écrans, dont un tout petit écran circulaire OLED de 1,04 pouce (340 x 340 pixels). À l’intérieur, il a droit à la même dalle pliante OLED de 6,9 pouces qui affiche une définition de 1 188 x 2 790 pixels au format 21:9. Le taux de rafraîchissement atteint toujours 120 Hz et HUAWEI assure que la charnière résiste à 400 000 cycles d’ouverture et fermeture.
C’est à l’intérieur qu’il faut regarder pour trouver du changement. Conçu pour être plus abordable, le Pocket S échange le Snapdragon 888 du P50 Pocket contre un Snapdragon 778G. Un SoC milieu de gamme qui a fait ses preuves dans de nombreux smartphones, dont les HUAWEI nova 10 et nova 10 Pro. La firme chinoise, toujours gênée par l’embargo américain, se contente encore et toujours d’une connectivité 4G.
Pour épauler cette puce, le constructeur intègre un GPU Adreno 642L, 8 Go de RAM et trois capacités de stockages : 128, 256 et 512 Go. L’autre différence majeure concerne le bloc photo, avec une configuration un peu plus légère.
Le Pocket S propose encore un capteur principal de 40 mégapixels (f/1,8) couplé à un ultra grand-angle de 13 mégapixels. En revanche, il perd le troisième capteur « Ultra Spectrum » de 32 mégapixels. À l’intérieur, le capteur frontal de 10,7 mégapixels demeure inchangé.
HUAWEI conserve également la batterie de 4 000 mAh, compatible charge rapide à 40 W et sans fil inversé à 5 W. Selon le fabricant, l’appareil récupère un peu plus de 50 % de batterie en 20 minutes.
Prix et disponibilité
HUAWEI a bel et bien repris les bases du P50 Pocket pour proposer un Pocket S plus accessible. Grâce aux différents compromis réalisés par la marque, ce nouveau modèle passe sous la barre des 1 000 euros. Voici les différentes configurations que proposera Huawei sur le marché chinois :
- 128 Go de stockage (+ 8 Go de RAM) : 5 988 yuans (840 euros HT)
- 256 Go de stockage (+ 8 Go de RAM) : 6 488 yuans (915 euros HT)
- 512 Go de stockage (+ 8 Go de RAM) : 7 488 yuans (1 055 euros HT)
Les deux premières versions seront disponibles à partir du 10 novembre. Le modèle avec 512 Go arrive en Chine au mois de décembre. Pour l’heure, HUAWEI n’évoque pas de lancement dans le reste du monde.
À titre de comparaison, la firme a lancé son P50 Pocket à un peu moins de 9 000 yuans en Chine (8 988 yuans) et à 1 299 euros en France. En Europe, HUAWEI devrait d’abord miser sur le Mate 50 Pro.
Pour le fabricant chinois, le principal problème reste l’absence des services de Google. Cette situation est moins impactante en Chine que sur le marché européen, HUAWEI proposant l’interface HarmonyOS 3.0 dans son pays d’origine.
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