OM System OM-5 : il n’y a pas qu’un Olympus

Olympus est mort, vive Olympus ! Sur un marché bousculé par la prise de pouvoir des smartphones, Olympus a décidé de se séparer de sa division photo grand public en 2020. Un tournant pour une marque qui aura marqué le segment de son empreinte et qui a décidé de renaître avec OM System. L’acquéreur de ce nom prestigieux de la photo a en effet décidé d’offrir un nouveau départ aux appareils Olympus. Pour l’heure, l’héritage de la marque se fait énormément sentir comme nous avions pu le constater à la sortie de l’OM-1.

Le « premier » appareil d’OM System ne cachait pas ses racines, conservant d’ailleurs le flocage « Olympus ». Le logo de la nouvelle marque se fait plus discret, en bas à droite de la face avant du boîtier. Il aura finalement fallu attendre l’OM-5 pour voir OM System voler de ses propres ailes. Enfin, presque.

Un Olympus OM-D E-M5 Mark III qui cache son nom

OM System revient en cette fin d’année 2022 pour présenter l’OM-5. Le second appareil du constructeur met enfin en avant ses nouvelles couleurs, affichant fièrement la mention « OM SYSTEM »… et ses similitudes avec l’OM-D E-M5 Mark III. Successeur de ce boîtier Olympus, il récupère le châssis de son aîné en apportant une certification IP53. Cela signifie que l’appareil sera en mesure de mieux résister à la poussière et aux projections d’eau. Toujours utile quand on évolue dans des conditions hostiles.

Le fait de reprendre de nombreux éléments OM-D E-M5 Mark III n’est pas forcément une mauvaise chose. OM System avance en terrain connu et assure à son nouvel hybride à capteur 4/3 d’offrir la même prise en main que l’ancien modèle. On apprécie aussi son petit gabarit (125,3 x 85,2 x 49,7 mm) et son poids contenu (414 g).

Seul bémol, cela ne permet pas vraiment de gommer les défauts aperçus il y a trois ans et qui ont même tendance à devenir plus problématiques. On retiendra par exemple la présence d’une connectique microUSB ou l’absence d’une véritable poignée.

Dans les entrailles de l’OM-1, il y a quand même des nouveautés. Si le capteur de 20,4 mégapixels de type micro 4/3 ne change pas, on constate la présence d’un nouveau processeur appelé Truepic IX qui devrait assurer une belle réactivité. La stabilisation mécanique évolue également pour passer à 6,5 stops, contre 5,5 sur son prédécesseur. Le gain théorique atteint même 7,5 stops.

L’OM-5 ajoute un autofocus à détection de phase à 121 collimateurs, pour un meilleur suivi des visages, des yeux et des sujets de profil. L’appareil s’offre au passage un mode de prise de vue haute résolution à main levée de 50 mégapixels ; et même jusqu’à 80 mégapixels sur trépied. Comme sur l’ancien modèle, on retrouve un modèle de prise de vue à 30 images par seconde en rafale.

En ce qui concerne la vidéo, l’appareil se montre capable de filmer jusqu’en 4K UHD à 30 i/s. Côté ralenti, on grimpe jusqu’à 120 i/s en Full HD. Enfin, il reste possible d’utiliser l’OM-Log et d’accéder à des fonctions pensées pour les réseaux sociaux. On retrouve le support du format vidéo vertical pour les stories ou la possibilité d’utiliser l’OM-5 comme une webcam sur un ordinateur.

Prix et disponibilité

L’OM-5 arrive en France au prix de 1 299 euros nu, en version argentée ou noire. Il s’affiche également en deux kits :

• OM-5 avec l’Olympus M.Zuiko Digital ED 12-45mm f/4 PRO à 1 699 euros
• OM-5 avec le M.Zuiko Digital ED 14‑150mm f/4,0‑5,6 à 1 699 euros

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