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Disney+ : un court-métrage body-positive fait le buzz (et ça fait du bien)

Les studios Disney marquent une fois de plus l’histoire de l’animation en brisant les normes corporelles et de beauté.

La représentation dans les dessins animés et autres films et séries est plus qu’importante, surtout chez les plus jeunes. Se reconnaître dans un personnage à l’écran permet de comprendre que l’on compte et que l’on fait partie intégrante de la société, comme tout le monde. Ainsi, mettre en avant des personnages de tout type d’ethnies, arborant des physiques variés contribue à l’acceptation d’autrui ainsi qu’à la découverte d’autres cultures. Cependant, la représentation dans les médias a encore un long chemin à parcourir alors que beaucoup considèrent encore cette pratique comme du contenu forcé. Malgré tout, les animateurs au sein des studios continuent de créer des histoires variées qui viendront enchanter les petits comme les grands.

C’est notamment le cas d’un court-métrage Disney qui vient de faire le buzz sur les réseaux sociaux plus d’un mois après sa sortie. Certains utilisateurs de Twitter et Tiktok ont partagé en masse l’œuvre de Hillary Bradfield, un dessin animé intitulé Reflet qui n’a pas manqué de marquer les esprits. C’est au sein de la collection Les Courts Métrages Disney qu’il est possible de visionner sur Disney+ que cette pépite d’animation tente de faire bouger les mentalités à sa façon.

Gros n’est pas un gros mot

Accepter son image n’est pas une tâche facile, mais certains souffrent même de ce qu’on appelle la dysmorphie corporelle. Les moindres défauts que ces personnes perçoivent sont si difficiles à porter que les comportements pour les cacher au quotidien en deviennent toxiques et dangereux. Dès l’introduction de son court-métrage, Hillary Bradfield va droit au but : “Reflet est à propos de la body-positivity” explique-t-elle.

Aborder la question de l’acceptation de soi permet d’éviter le développement de troubles dangereux comme la dysmorphie. La santé d’une personne ne passe pas uniquement par son physique mais également par sa santé mentale. Le dessin animé nous propose alors de découvrir le combat intérieur de Bianca, une jeune danseuse de ballet qui a peur d’observer ses formes dans le miroir de sa salle de danse.

C’est la première fois qu’un tel sujet est abordé dans une animation du studio, mais surtout la première fois qu’un personnage plus-size fait figure de personnage principal. Chez Disney, les rondeurs se retrouvent habituellement chez les hommes où les méchantes, comme Ursula dans La Petite Sirène. Ce changement de dynamique explique le succès qu’a eu Reflet sur les réseaux sociaux ces derniers jours.

Après des longs-métrages tels que Alerte RougeEncanto, Disney continue de mettre en avant des histoires permettant de découvrir le quotidien de minorités pour mieux les comprendre et les accepter. L’élan de positivité sur les réseaux porté par ce film montre l’importance que portent les fans de pop culture pour ce genre de contenu. Black Panther: Wakanda Forever est le prochain long-métrage de la firme de Burbank qui promet de mettre en lumière des cultures minoritaires avec le personnage de Namor inspiré de l’histoire Aztèque.

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4 commentaires
  1. ils peuvent même mettre une grosse de 170kg, au final personne n’est dupe je pense. Une grosse qui danse, ce n’est pas élégant !
    Quant a Disney, ce sont des adeptes de l’invertion accusatoire et de l’inversion des valeurs, ce qui satanique…. rien d’étonnant quand on connait les personnes qui dirigent cette compagnie malsaine.

  2. Je ne suis pas pour le fat shaming mais je pense qu’il est dangereux en terme de santé publique, surtout auprès d’un public d’enfant de sous-entendre que le surpoids est une bonne chose.

    Aujourd’hui 1/3 des enfants est en surpoids en Europe, et 1/4 des adultes obèses.
    C’est quasiment 3 millions de personnes chaque année qui décèdent des conséquences de l’obésité.
    Rien que pendant la crise du COVID ont a vu à quel point cela à joué.

    Donc “un court-métrage body-positive fait le buzz (et ça fait du bien)” est scandaleux à lire.
    C’est comme si vous faisiez un article nommé ” Disney sort un film sur une gamine de 8ans qui fume et fait le buzz (et ca fait du bien)”.

  3. Exact. Stigmatiser les gros c’est mauvais, tout comme considérer l’obésité comme quelque chose d’acceptable voir d’acquis dans la société.

    Les questions de santé publique c’est pas que pour la cigarette. Le sucre fait beaucoup plus de dégâts, et pèse beaucoup plus lourd sur la société.

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