À l’occasion de la sortie d’iOS 16.1, d’iPadOS 16.1 et de macOS Ventura cette semaine, Apple a revu les règles des « guidelines », cet ensemble de critères et d’interdictions que les développeurs doivent respecter s’ils veulent distribuer leurs applications dans l’App Store. Quelques passages ont été rajoutés pour éclaircir ce que les apps proposant des NFT et des cryptomonnaies sont autorisées à faire.
Droits et devoirs
Plus précisément, ces nouvelles règles limitent certaines des possibilités des applications en question. La règle 3.11 précise ainsi noir sur blanc que les cryptomonnaies ou les NFT ne peuvent pas servir à déverrouiller du contenu ou des fonctionnalités. Apple interdit aussi les codes QR, les clés de licence, les « marqueurs » de réalité augmentée. Dans l’esprit du constructeur, les apps qui vendent du contenu ou des fonctions doivent impérativement en passer par le système in-app intégré de l’App Store.
Apple touche en effet de 15 à 30 % de commission sur chaque vente in-app. Pas de passe-droit pour les apps de NFT/cryptos ! Néanmoins, cela pourrait changer à l’avenir : certains pays comme la Corée du Sud ou aux Pays-Bas (mais uniquement pour les apps de dating), forcent le constructeur à accepter d’autres systèmes de paiement.
Ces applications ont l’autorisation d’utiliser les paiements in-app d’Apple pour vendre des NFT ou des services liés aux NFT (minting, transfert…). Par contre, elles ne peuvent pas inclure de boutons ou de liens qui enverraient les utilisateurs vers des boutiques externes sur le web pour faire leurs achats. Enfin, les utilisateurs peuvent vendre et acheter dans les apps de cryptomonnaies en utilisant de la monnaie fiat, c’est à dire des devises officielles.
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